98 – Du Pouvoir de la Patience à l’Un-Patience

eau_15.jpgToujours pris dans des activités multiples et variées, nous pensons de temps en temps à glandouiller, pour ne pas dire glander, selon la pression que l’on se met sur le dos. Nous sentons que cela est nécessaire ; cependant même quand cela arrive, en vérité, nous pensons prendre du repos mais nous ne le ressentons pas vraiment.

Disons que l’on a eu une pause « mentale » qui a souvent permis au corps physique de rattraper un certain retard à l’entretien des locaux mais, somme toute, quelque part on reste sur notre faim. Aussi, bien que malgré que l’on puisse rallonger la durée de détente, c’est comme si on ne pouvait véritablement se mettre au repos.

Il y aurait comme un plancher de verre qui empêcherait d’abord notre corps physique de vraiment tout remettre à zéro véritablement, mais aussi un autre plafond de verre qui permettrait d’atteindre une clarté d’esprit grâce à un repos d’une telle profondeur neuronale que l’on en deviendrait un nouveau-né n’ayant pas encore eu sa première pensée.

Cet état profond de clarté des choses semble être l’apanage d’un quelconque méditant assurément aguerri qui, suite à un exercice particulier, se retrouverait dans cette paix si profonde que même si on lui indiquait que sa maison venait de brûler, il ne tiquerait même pas d’un chouya de quelque chose, même pas un gigotement de synapse.

Certains, pour parler en connaisseur, vous sortiraient que vous êtes en ondes « thêta » (alpha ou béta, qu’importe) histoire de combler le vide mental dont ils ont si peur. Ils voudraient l’atteindre mais ne le peuvent pas car, justement, le fait de vouloir leur interdit cette expérience.

J’ai croisé des milliers de ces personnes à la recherche de cet état « altéré » (donc pas le normal) de la conscience et très peu y sont arrivées quand cela les arrangeait. En vérité, ça leur tombait dessus toujours au moment où ils ne s’y attendaient pas, les pauvres…

Puis le second point, non négligeable, c’était combien de temps ça dure ? Malheureusement, cela était toujours trop court car, en effet, dès que tu en prends conscience et que tu mets le petit vélo en marche, ça s’arrête pratiquement dans la foulée, pas de pot mais pas de hasard non plus…

A part prendre quelques drogues pour tenter de renouveler cet état d’être, autant dire que c’est macache walou d’avance dans le sens des responsabilités et surtout de l’à propos. Bref, trouver la véritable paix neuronale, celle où il n’y a aucune pensée parasite, reste hors d’atteinte sauf si…

Sauf si les conditions environnementales font en sorte que tu ne peux rien faire d’autre. En effet, le voyage à l’ile de Pâques m’aura au moins permis d’être dans des conditions d’isolement que même si j’avais voulu je n’aurais pas pu !

La 1ère condition fut : Tu ne pourras te casser d’ici que dans le seul avion disponible et c’est dans 15 jours…
La 2ème condition fut : Tout ton planning prévu tombe à l’eau et tu n’as rien d’autre à faire en version 3D.
La 3ème condition fut : Tu n’as pas d’ordinateur, pas internet ni de téléphone pour appeler qui tu veux.
La 4ème condition fut : Les jours seront 3 fois plus longs en temps que chez toi en France.
La 5ème condition fut : Tu oublies le tourisme car après 2 jours, tu auras tout vu tant l’ile est minuscule.
La 6ème condition fut : Pour les repas, quelqu’un prépare déjà tout pour toi et en plus le choix est très très limité.
La 7ème condition fut : L’unique TV cause dans une langue que tu ne connais pas et la meilleure image que tu peux recevoir ressemble à une image dédoublée sur fond de neige multicolore…
La 8ème condition fut : Toutes les personnes avec toi soit roupillent comme des malades, soit sont en sortie permanente tant ils sont insupportés par cet emprisonnement forcé.

Voilà les conditions en plus de la chaleur accablante, les moustiques et la rusticité des lieux. J’ai donc été obligé de prendre mon mal en patience et les premiers jours ont été un calvaire car je tournais comme un lion en cage à qui on avait retiré son beefsteak pour ne pas dire sa gamelle carrément…

Pour éviter l’explosion d’un ras le bol atomique, j’ai sorti l’arme ultime qu’est l’abnégation, c’est-à-dire la capacité à faire fermer son caquet au plus virulent des mental-égo qui puisse exister. La pilule ne fut ni douce ni amère mais seulement peu lubrifiée au point de rester coincée juste derrière l’épiglotte. J’ai donc toussé bruyamment dans l’éthérique jusqu’à l’étouffement …

C’était sympa comme expérience parce que je voyais bien les mécanismes qui se mettaient en place. C’est ainsi qu’avec douceur et tendresse, je suis tombé dans un espace-temps hors du temps bien que coincé dans l’espace d’une baraque spécialement étudiée pour accueillir joyeusement tous les moustiques du quartier.

Comme déconnecté du monde, j’ai pu découvrir ce que veut dire n’avoir aucune charge sur les épaules tout autant qu’une to-do-list qui n’en finit jamais. Manger, dormir, pisser et laisser filer le temps à sa vitesse sans broncher. Être juste là, respirant et suintant tout en évitant de se gratter les cratères à vif laissés par les piqûres des morfalous…

C’est non pas comme si le monde s’arrêtait mais plutôt comment ça fait quand ton monde s’arrête. C’est alors que tu prends conscience que tu es le véritable créateur de tes joies et de tes peines. Tu découvres que toi seul est le maître incontesté de tout ce qui t’arrive dans le sens réactionnel du terme.

J’ai donc été amené à regarder mon mental-égo se ratatiner au point d’être dans le non-temps. Tu regardes la pendule régulièrement et tu mesures que les aiguilles ne tournent plus d’une manière continue mais semblent sauter des chiffres qui ne leur plaisent pas tout en s’arrêtant d’une manière inquiétante devant certains autres…

Tu découvres qu’une petite collation te plombe dans les 5 mn. Tu découvres que ton sommeil ne se commande pas et qu’il vient quand bon lui semble. Tu découvres autant l’insomnie que certaines peurs qui se risquent à traverser la route de ton regard intérieur.

Tu découvres que la météo est sans importance et que si des moustiques viennent à te sucer, tu te dis qu’il faut bien qu’ils bouffent quand même et que donner un peu de ta personne, ce n’est pas la fin de ta vie.

Cependant quelques fois, tu tentes une saisie en plein vol, histoire de voir si ton état de mollusque est avancé ou non. Forcément ainsi quelques-uns de ces frères changent de plan de vie mais cela ne te fait ni chaud ni froid, à part la satisfaction que ça en fait un de moins dans ta piaule.

Tu viens ainsi à caresser l’espoir que tu dormiras une nuit peinard mais en même temps tu t’en fous. C’est donc là que tu découvres que tu es prisonnier de ce corps physique et que quoi que tu fasses, il faudra faire avec.

Ainsi derrière cette abnégation (forcée), tu découvres la force de la patience, la force de la toute-puissance d’un esprit incarné dans la matière, la force de l’êtreté vécue pour ce qu’elle est.

Tu découvres alors cette paix intérieure qui te dit que tu es véritablement dans un jeu et que tu es vraiment le joueur central de tout ce qui t’arrive dans le sens où là où ta conscience se pose, tu créés ce à quoi tu résonnes.

Tu découvres que la vibration que tu émets dans ton instant présent conditionne tout le reste. Ressentir la paix c’est d’abord et avant tout être profondément en paix, c’est-à-dire découvrir que c’est là où tu portes ton attention qui fait tout le jeu.

J’ai donc appris progressivement à faire une chose après l’autre, en pleine conscience. C’est ainsi que via l’unique jeu sur le téléphone portable de Corinne (inopérant car pas la puce adéquate pour aller sur le réseau local), j’ai découvert combien je pouvais être en maîtrise de mes réactions.

J’ai donc découvert le sudoku (prononcé soudokou et non le sud au cul) pas à pas. J’ai commencé par le niveau très facile pour en finir avec le niveau cauchemar, celui juste après le très difficile. Aussi autant je râlais dans les débuts, autant j’ai appris à regarder les choses différemment et à découvrir les subtilités non dites des règles du jeu.

Tout en restant hyper zen, c’est-à-dire sans aucune pensée parasite ou truc émotionnel, j’ai découvert les multiples paramétrages du jeu. Puis, niveau par niveau, j’ai corsé la chose, quitte à utiliser certaines facilités de paramétrage pour contourner certaines difficultés.

J’en ai profité pour travailler mon intuition au point d’avoir une chance de cocu statistiquement impossible. Bref, j’ai occupé mon temps du mieux que je pouvais, cependant les aiguilles avaient quand même pris la sale habitude de freiner la cadence autant qu’elles pouvaient…

J’y serais bien allé à la burette d’huile mais rien n’y faisait sauf mon état d’êtreté. J’ai découvert ô combien le temps est une illusion dans le sens de sa vitesse d’écoulement. Mes guides m’ont bien enseigné que le temps linéaire est nécessaire pour l’apprentissage en 3D notamment et un peu moins en 4D.

C’est un programme puissant d’apprentissage et si l’on ose regarder en arrière, les moult décisions que nous avons prises parce que nous étions pressés et donc peu aptes à prendre du recul. Nous avons tous cette expérience du temps qui manque et pourtant souvent nous aimerions le faire passer plus vite quand cela nous arrange.

En vérité, toute notre histoire personnelle est une histoire de temps et basée sur le temps. Qu’est-ce que le passé ou le futur en vérité sinon des projections mentales que nous avons expérimentées ou que nous allons expérimenter. Tout n’est que projection et donc illusion, et pourtant comment cela se fait-il que nous le prenions pour si réel ?

L’impatience est notre partie maladive du temps. Elle démontre bien que c’est une volonté du mental-égo qui veut vivre son truc et qu’il ne désire pas attendre. Combien de fois avons-nous trépigné, eu des sueurs froides ou chaudes pour finalement être déçu quand le moment est enfin venu ?

Rien ne semble vouloir se passer comme prévu, alors pourquoi échafauder tant de bordels pour avoir un quelconque bonheur espéré ? Vivre son instant présent reste un vœu pieux pour beaucoup de marcheurs, quand ce n’est pas un proverbe creux répété à l’envi par les bisounours et les new-âgistes.

La patience n’est en vérité que le retrait de notre volonté à vouloir vivre une illusion programmée. Virez le désir de l’action et vous vous retrouverez tout bonnement à accepter chaque seconde pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un truc abstrait correspondant à un vide entre deux pensées.

Dans un premier temps, cette non-action apparente qui te ferait prendre pour un légume n’est que la réaction égotique d’un mental-égo qui te hurle de remonter sur le vélo et de pédaler. Il n’aime pas être mis au repos car il sait que tu découvriras alors les trésors d’êtreté qui se planquent dans le garage…

L’Un-Patience est donc la voie royale vers la maîtrise de nos nombreux programmes involutifs basés sur l’action extérieure. C’est par ces temps morts d’inaction que l’on découvre ô combien nous sommes des êtres programmés pour faire des choses qui, somme toute, ne serviront pas vraiment ta cause de marcheur mais plutôt celle du mouton, celle de l’automate réactif cherchant à acquérir un truc qui lui manque.

L’Un-Patience c’est prendre conscience que le temps est l’illusion première de ton propre mouvement intérieur. C’est à l’image du hamster qui court dans sa roue grillagée. Plus il va vite et plus la roue tourne vite, et donc plus il est obligé de courir vite afin de vouloir garder une hypothétique maîtrise du mouvement.

En vérité, il fait un total sur-place et n’avance pas d’un millimètre bien qu’il jure et glapisse entre deux respirations. Il s’auto-illusionne de son propre mouvement et il croit que c’est la vie et son destin. Par contre, s’il découvre qu’en ralentissant le pas, les choses avancent quand même, il ralentira encore plus pour en arriver à ne plus marcher du tout.

Il dira alors que le temps s’est arrêté mais, en fait, c’est l’illusion optique des barreaux en mouvement qui s’est arrêté car lui, il est toujours dans le tambour et au même endroit. C’est alors que le marcheur devenu sage descendra de ce tambour de l’action et pourra arpenter le reste de la cage et cela sans aucune pression du temps.

Nous sommes chaqu’Un à l’image de ce hamster qui s’est vu embringué à courir tout le temps dans un tambour au bénéfice d’un illustre inconnu qui compte les kilowatt/heures produits et qui te les revendra afin que la nuit venue tu continuasses à courir.

C’est ainsi que ledit hamster épuisé tombe dans un sommeil profond sans jamais descendre du tambour. Puis réveil –matin aidant, il se remet à l’action d’autant plus fort qu’il n’a pas réussi à finir les choses de la veille. Il court, il court et ne s’appelle pas forcément Forest puisqu’il ne voit aucun danger spécifique sinon celui qu’il est en train d’imaginer.

Hé oui, il faut bien se faire des films quand on est occupé à courir toujours dans le même sens. Aussi selon la nature du film (des projections qu’il se fait à lui-même), il sera plus ou moins à fond dans sa course folle contre la montre.

Mon frère, mon ami, comprends bien cette image du hamster (du rat ou de la souris) qui court sans fin en voyant défiler devant lui le temps. Plus il courra et plus il aura l’impression qu’il perd la main quant à l’organisation de sa vie. Comprends combien il est piégé et surtout comment.

Mon ami, mon frère, descends du tambour de l’illusion de l’action et tu découvriras que non seulement le temps est l’illusion clé qui te force à l’action mais surtout qu’en vérité tu n’avances pas d’un poil !

Vois-tu la maîtrise du temps n’est pas d’acquérir des supers pouvoirs mais seulement de descendre du tambour et de te rendre compte que ce sont tes propres volontés issues de ton mental-égo, de ta petite personnalité égotique, qui sont à l’origine de ton épuisement.

Il n’y a nul chemin à parcourir même si à l’intérieur du tambour, il y en a eu un qui a eu l’idée d’y mettre un compteur kilométrique afin de te motiver encore plus à courir encore plus vite. Il te suffit de descendre du tambour et d’observer alors combien tes frères courent, courent et courent afin d’atteindre tôt ou tard le cimetière et se dire qu’ils n’ont rien fait de leur vie car celle-ci est passée si vite !

Alors ils reviennent en incarnation en jurant qu’ils ne se feraient pas prendre au jeu, mais c’est sans compter sur la force du système et de ceux qui s’enrichissent sur ton dos et qui ont tout intérêt à te démontrer qu’il te faut faire de l’exercice (d’abord mental par l’école et ensuite physique par trouver un job afin de justifier ta présence ici-bas).

Mon frère, mon ami, cette ile de Pâques m’a fait découvrir bien malgré moi que courir ne sert à rien, que d’être bloqué dans l’inaction n’est pas forcément un calvaire et que le manque de temps est une totale illusion fabriquée par nous-mêmes.

Quand je reprendrai l’avion du retour, je ne serai plus celui qui a foulé cette ile pour la première fois car, maintenant, je sais par l’expérience ce qu’est l’éternel présent. Ce n’est pas celui qui ne s’écoule plus mais celui où tu t’abandonnes car libre de toutes tes projections mentalo-égotiques.

Dorénavant, je sais que ma vision du temps qui passe n’a rien à voir avec une quelconque perte ou gain de temps mais à plutôt à voir avec la vibration qui m’anime en chaque instant. Alors que les choses se fassent ou ne se fassent pas n’est pas le propos puisque, justement, la sortie du jeu commence par sortir du tambour du hamster.

L’impatience appartient aux préhumains. La patience appartient aux marcheurs suffisamment avancés mais l’Un-Patience appartient définitivement aux futurs maîtres ascensionnés.

Je remercie donc mes guides de l’Un-Visible car je sais qu’ils sont impliqués dans le déroulement de ce qui m’est arrivé. Rien n’arrive par hasard car justement tout est fait exprès afin que je puisse sortir de mes propres schémas de pensées et automatismes de survie propres à l’Urantien.

Oui Terre-Mère nous offre une école hors pair car justement nous avons le niveau et les capacités suffisantes pour découvrir l’ultime vérité : nous sommes notre propre bourreau.

Laurent DUREAU

70 Comments

  1. Salut tous,

    eh bien quelle expérience!
    Pâques c’est le passage de la mort à la vie, la résurrection, alors donc tout s’explique…

    • Okay.. Moi qui pensait que Pâques c’était uniquement les chocolats (poules avec des œufs ttes les couleurs de préférences), et les repas de famille, le dimanche. Zut, on ne m’en a jamais parlé, ni tenu informé de cette mort, et de cette résurrection. laugh

      Mais y aurait il un vrai rapport avec cette île? Un lien particulier?
      Ou bien parliez-vous de l’île? Ou du Dimanche de Pâques?
      merci.

  2. Merci Laurent pour cet article riche en d’honnêteté..
    Je suis actuellement à Bangkok et vit une situation où je me reconnais dans ce que tu écrit.
    Ce qui m’embête, c’est c’est cette phrase :  » Le désir même d’être libéré empêche se libérer  »
    La seul chose est se relaxer dans ce qui est..
    C’est parfois vécu de manière tellement déconcertante..

  3. Salut à tous.
    Une fois de plus, une magnifique leçon de vie qui arrive au bon moment.
    Merci Laurent et feu du cœur à tous.

  4. Salut mon frère, mon ami ! C est vrai qu il y a que dans certaines situations , quand se retrouves coincé face à une difficulté , qu on prend conscience de quelque chose qu on n a ignoré toute notre vie . Tiens par exemple , ayant fait beaucoup de stop dans ma vie , je peux te dire que la quasi totalité des gens qui on eu l aimabilité de s arrêter sont ceux qui se sont retrouver au bord de la route un jour ! Ça ferai du bien à beaucoup de gens de vivre quelques galères de ce genre pour pouvoir évoluer dans le bon sens ! Bon , maintenant je sais que c est pas à l île de pâques que j irai en vacances . Aller , courage à vous !

    • Le pouvoir des mots étant important, parles plus d’expériences sans plus, si elles t’ont été présentées c’est que tu étais capable de les relever et d’en sortir grandi, merci donc, c’est une question d’optique et ça fait voir ton chemin sous un jour bien plus agréable, j’aime que mon chemin soit agréable, alors je fais ce qu’il faut pour le voir comme tel.. Au plaisir, quoi d’autre..?
      Amitiés
      Xavier

  5. bonjour.décidément ça tombe a pic!
    suite a une déception sentimentale !!
    j’ai décidé de charger un minima dans la bagnole et en avant pour un petit ou grand tour de france en espérant rencontrer des marcheurs sympa.
    pour l’activation reliance on verra.
    je suis inscris mais ne sais pas ou je serais.
    a plus ….

  6. Merci pour ce partage Laurent, d’un côté tu me rappelles mon père que j’avais initié au fait de ne rien faire à La Réunion, faire le silence dans sa tête et apprécier et d’un autre je trouve dommage que tu n’aies pas expérimenté la nourriture locale de Tapa Nui dans les restaurants, le Te Moana a une patronne merveilleuse avec un regard de braise et des plats succulents, sans parler des vins chiliens.. et aussi ce restaurant après le port avec une vue sur le large au sunset…!!!! Je suis heureux que tu aies pu connaître ce que l’on apprend dans le sud (l’hémisphère) ..vivre..! ne plus courir, apprécier, regarder, méditer… être, car au fond c’est ce que nous sommes des êtres humains, pas des faire-humains..!
    Peut être à bientôt ici à Tahiti, ou ailleurs, bonne continuation et merci pour tout ce que tu as apporté et pour ton honnêteté.
    Bises à vous deux
    Xavier

  7. Merci de vos nouvelles.Tu as raison Laurent, une cage est une cage, ou que l’on soit…Et essayer d’en sortir c’est pas facile….Inaction brutale aussi pour moi en ce moment, ça cogite sec. Ton partage tombe aussi à pic, ça m’aide, mais je ne subis pas les bestioles et autres joyeusetés comme vous. Feu du coeur

    Courage à yoyo63 aussi…. give_rose

  8. Comme Cri Cri, c’est kifkif à nos 25 ans de Guyane à quelques différences près, 2 entreprises que nous nous étions mises sur le dos pour gagner notre croûte pour mieux faire les hamsters et également à 50 ans se retrouver à élever un gamin de 3 ans qui n’avait rien demandé (ça ou la ddas). En forêt, pas un habitant à 1 km à la ronde sauf la quantité de moustiques et de serpents,(ne jamais mettre la main dans un tiroir ou un placard sans regarder ce qu’il y a dedans). Enfin quelques uns qui puissent comprendre !!! c’est déjà un pas, j’y ai appris la patience ! Merci Laurent, je compatis. Grosses bises à vous deux. A bientôt pour l’AR

  9. Bel enseignement au travers d’une expérience….ça parle directement au coeur.
    Merci et de coeur à coeur tout simplement

  10. J’écoute avec amusement la résonance qui s’est faite en moi…
    Réflexion et leçon passionnantes…
    Bien à vous deux kiss

  11. En lisant ton article j’étais MDR, je t’imaginais entrain de faire du sudoku ….. La façon de t’exprimer m’a toujours mise dans cet état, et au fond de moi je me dis c’est pas rigolo ce qu’ils vivent mais c’est plus fort que moi. Ton vocabulaire imagé me fait penser au langage de San Antonio je n’ai lu pourtant que quelques passages de ces livres.Bon courage à tous les deux. Merci encore pour ce que vous faites..

  12. Je vais relire…car il y a quelque chose de crucial dans l’exemple du hamster qui court ans sa roue, que je saisis pendant un quart de seconde et qui repart! Satané mental égo, je l’aurais un jour, je l’aurais…
    Merci Laurent pour ce partage percutant qui devrait nous mener à zéro blabla, zéro tracas si tout de fois on réussit à l’intégrer.
    Je décide que je vais y arriver!
    Biz à vous deux et à tous ceux qui vous aident dans votre périple.

  13. « La patience n’est en vérité que le retrait de notre volonté à vouloir vivre une illusion programmée ».
    Ça fait déjà plusieurs années que j’expérimente cela, mais je dois dire que ça donne parfois une impression de « fadeur » à la vie, je me sens quelque fois un peu « morte » dans cette non volonté, et d’autre fois que me dis que c’est bien reposant… En tout cas merci pour ce récit, c’est toujours un plaisir que de te lire, on se marre bien tout en philosophant. Hauts les cœurs, ne lâchons rien ou plutôt si, lâchons tout ce qui nous plombe !

  14. Gratitude pour le récit de cette expérience ! good
    Je ne suis pas sur l’île de Pâques , je ne vis pas avec les moustiques….
    mais depuis le début de l’année, mon vécu de « l’espace- temps » est totalement bousculé; ça fait « drôle »; plus de points de repères, et c’est pas grave ! je me surprends à me regarder vivre comme en « dédoublement »; et pas grand’chose n’a  » d’importance », sauf ce que je vis dans l’instant: et là encore, je me surprends à faire ou dire des choses sans les avoir programmées ni « mâchées dans ma tête ».
    Tout cela est bien surprenant lorsqu’il m’arrive d’y repenser après coup;
    Comme si j’entamais une autre expérience . C’est doux pour moi.
    Coeurdialement.

    • idem pour moi charlotte ! comme entre deux mondes, celui de l’égo et celui de dieu ! pourtant je sais bien que je suis encore dans l’égo, mais certainement un commencement de désidentification du monde de l’égo, donc du monde et ses illusions ! c’est très zarbi et très agréable!

  15. merci pour cet article,je suis en train de vivre la même chose avec une experience difficile, la patience pas toujours facile.
    marie

  16. Vivre le présent, prendre son temps; c’est savourer ou apprécier chaque instant de sa vie et savoir s’adapter quoiqu’il arrive à toute initiative ou tout repos, c’est vive intensément, tranquillement, paisiblement chaque seconde de son existence…c’est bien vrai smile.
    Je vis dans cet esprit depuis ma pré-retraite, je prends mon temps dans tout ce que j’entreprends et surtout je me laisse aller à la création, à l’innovation sans l’avoir voulu et c’est fabuleux, dynamisant, énergisant, etc…
    Que c’est bon d’en prendre conscience L’exemple du hamster dans sa roue est bien trouvé. Encore merci Laurent pour ce bel article, à bientôt. Feu du cœur à tous

  17. Merci Laurent, beaucoup de résonances en moi dans ce que tu écris et du fait de ce que je vis actuellement…gratitude et feu du coeur smile

  18. Waoh!… en parfaite adéquation avec ce que Tu vis .
    Merci pour cette analyse d’une Grande Vérité .
    Récupérez – Bien,En attendant Votre Retour en France .
    Pensée de soutiens et D’amitiés.
    Biz à vous deux…. smile

  19. Merci de ce partage tout à fait éloquent et en profondeur où je puises des mots et réponses à ma propre expérience de vie. smile

  20. Merci beau message, ça m’éclaire encore plus sur ce qui se passe
    et je pense comme Marielle, du Frédéric Dard, j’ai beaucoup appris quand j’étais ado en lisant des S.A
    Bonnes pensées à tout les deux

  21. Il y a pire comme situation, c surtout ce que je me dis.
    Tu as de la nourriture, et c’est le principal.

    Imagines une personne en manque d’héroïne, qu’on lui dit il faut être patient, ça va durer 2 semaines… en sachant que durant le manque, impossible pour cette personne de se nourrir, car vomis aussi sec, voir même diarrhée… sur elle, hein, parce qu’elle ne peut presque plus du tout bouger.

    Elle, le moindre petit truc qu’elle pourrait manger serait une victoire, un bout de pain, c’est extra… toi, il y a pas grand choix. Grrr… Il y a, c’est déjà énorme.

    Sans parler de ces montées incessantes de lave rouge en elle… et ces descentes de glaces en elle, un peu près toutes les heures au départ…

    Oui, c’est ce que vont vivre ces personnes…

    Impossible donc de dormir, les contractions contractent tous ces muscles, ce durant environ 12 jours…avec une légère amélioration au 8ème jour.

    Lorsqu’elle le pourra dormir, ce seront cauchemar sur cauchemar, elle réussira à dormir 2 heures par çi et par là…

    Impossible de bouger le moindre petit doigt durant 8 jours, et ensuite, la personne peut commencer à enfin pouvoir bouger…mais légèrement.

    Puis même lorsque les 15 jours sont passés, cette personne doit tout recommencer de zéro à vivre, l’ordinateur, faire à manger, comme si, tout était nouveau pour celle-ci…

    Alors, si tu as de la nourriture, de l’eau, et en plus du sudoku, pour moi, je pars du principe que c’est le PARADIS !

    En te lisant, je trouverai parfois presque cela arrogant, pour ceux vivant des situations bien pires. Je ne te juge pas. Je partage mon ressentis, ressentis que j’ai de nombreuses fois ressentis ces derniers jours en te lisant.

    Et en plus, tu as le SOLEIL, et la mer, je crois….

    Bon courage…
    Mais je te comprends. Malgré tout.

    • Et ça, il y a pas moyen d’y échapper, c’est à vivre au sein de ce corps, et toi, tu as la possibilité de calmer cela, via ton esprit de ces montées parfois, probablement de colère, ça t’agace probablement ce changement de vie, une personne en manque d’héroïne, même de bonne foi, ne pourra rien faire, face à cela, c’est DANS SON CORPS, c’est puissant, c’est impossible, à moins de prendre un substitut…. alors waouh ! laugh

      Profites du soleil pour bronzer, ça te changera… heart

      • Sans Parler en plus de Sa prochaine ré-incarnation dans un corps Handicapé dû aux Mauvais traitements que celui-çi lui a fait subir à son corps en toute Inconscience et par Pur Ignorance …

        On peut aussi remplacer le Mot Drogue par le Mot Acide , c’est Pareil ….

        Alors à Eviter c’est Mieux !… smile

      • Ouais mais j’y pense là, la personne dont tu parles est-ce que quelqu’un lui a fait prendre de force la drogue ou bien si elle était volontaire? Je ne pense pas que sa petite voix lui aie demandé de consommer ce truc là…
        Alors je ne trouve pas que ton exemple s’applique à Laurent.
        À+

    • Il ne se plaint pas, il se sert tout simplement de son vécu pour nous enseigner des choses.
      En tout cas c’est comme ça que je vois ça.
      smile

    • « je trouverai parfois presque cela arrogant, pour ceux vivant des situations bien pires » , ça reste ton « je » qui parle et donc cette situation des autres que tu juges pire ou meilleur n’est que le reflet de ce que tu as appris et vécu mais surtout de ton imagination . Ce monde est fractal dans tout les domaines, alors chacun fait l’expérience de sa douleur à différents niveaux , mais la leçon reste la même pour tous , c’est le principe , il faut juste faire des métaphores de l’article sur ta vie actuelle. Bien à toi

  22. Wow, magnifique!

    Quoi de mieux qu’une île pour aller à la pêche et faire de belles prises… de conscience.
    Oui c’est vrai qu’il y a toujours une raison à tout et ça dépend de comment on voit les choses.
    Parfois quand je vais quelque part en voiture et que je suis ralentie par le trafic ou des travaux sur la route je me dis que c’est bien ainsi parce que j’aurais peut-être eu un accident plus loin sans ça.
    Ça enlève complètement la tension.
    Ce que je vois dans votre expérience c’est que vous avez ENFIN des vacances, alors profitez-en bien.

    Au plaisir de te lire cher Laurent.

    Bizous à vous deux.

  23. j’imagine bien Laurent tournant dans sa cage, merci pour ce partage, et Corinne dans tout ça, elle le vit comment?
    Allez vous allez bientôt reprendre le cours des choses!..
    bisous à vous deux

    • Si j’ai bien compris ce que j’ai lu, elle part ailleurs en dormant, décorporation pour fuir le présent.. Qu’en pensez vous ?

      Merci pour le partage nourrissant..
      Amitiés à tous deux..

  24. bonjour a toussmile..
    MERCI LAURENT D’AVOIR PARTAGE TES RESSENTIS…ET OUI LA PATIENCE EST UNE VERTUE..UN TRAVAIL CONTINUEL..TOUT ARRIVE EN SON TEMPS..PETIT A PETIT……ET LES STATUES..ELLLES ONT DITS QUELQUES CHOSES?smile..

  25. Merci Laurent pour ton beau partage c’est d’une telle résonance avec ce que je vis ici depuis mon retour à La Réunion
    Biz et Feu du heart à tous smile

  26. Merci, merci pour ce beau témoignage ,décrit d’une façon « saisissante » qui résonne beaucoup en moi.
    Cela entraine une QUESTION:Lorsque l’on a pris vraiment conscience de tout cela,
    les projections, l’illusion etc… ,donc que tout cela est sans importance,A QUOI SERT IL DE FAIRE OU NON LES CHOSES ?POURQUOI LES FERAIT ON ,ET J’USQU’OU CELA CELA PEUT NOUS MENER ,dans cette vie ou on à encore un pied dans la 3D ???
    C’est une véritable interrogation !!!
    A bientôt

    • Et si ce n’était que pour jouer le jeu de l’illusion du JE ? Une expérience suivie d’une autre, entrecoupée de prises de conscience, qui nous font basculer de la 3D à la 4D ou autres dimensions, et ainsi vivre plusieurs espaces-temps à la fois, en revenir changé… Voyageurs du temps-espace (4D)dans l’espace-temps (3D) pour comprendre que toutes les dimensions sont en nous, et que tout est fractal dans la création ?

  27. Merci Laurent. Belle description de ce que l’on évite dans notre vie.
    Même si on CHERCHE LE BONHEUR.
    C’est un plaisir de te relire.
    friends

  28. Magnifique ! Quelle belle leçon ! Merci de l’avoir vécue dans ta chair et de nous la transmettre telle quelle ! smile yes thank_you

  29. La subtilité de cet état n’est il pas : de ne pas être justement dans la patience;
    qui dit patience dit attendre quelque chose;
    est l’attente ne passe t’elle pas par la volonté ?
    La volonté qu’il faut éviter , car mentalisation ….

    Vivre et regarder l’instant présent , n’est ce pas ce que l’on nous enseigne ?

    Biz à tous

    • …Alors rester comme les bonzes à bonzer smile
      N’attendre rien, si ce n’est l’appel du ventre et des besoins de celui-ci…
      Sauf que la singularité de notre planète est l’espace : avec ses 3 dimensions x/y/z à laquelle à été ajouté une 4 ème dimension : le temps. Et là on comprends que l’on s’approche du karma qui va avec : cette loi de cause à effet inévitable. Déjà dans notre dimension, puis le karma que l’on trimbale des vies antérieures.
      Faire quelque chose équivaut à établir un karma, quel qu’il soit, ne rien faire c’est surseoir à la possibilité de résoudre le karma qu’il serait bien d’assainir ! Alors … Faire, ne rien faire, attendre, ne rien attendre, instant présent, mes fesses sur la commode ? de toute façon le temps se charge d’établir un karma ou nous offre la possibilité de le résoudre. Oscillons sur le balancier du temps, puisque nous sommes en cette singularité polarisée.

  30. Respects pour ce retour d’expérience…et votre courage !
    Méditons donc sur cette Patience ou UN-Patience de notre êtreté en son instant présent. Reste que l’Abnégation de se voir savourer par les moustiques est une autre leçon et non des moindres. Un chaud et vivifiant FEU DU COEUR à vous.

  31. Merci à toi , à ta petite voix d’avoir choisi ce thème qui arrive à point dans ma « vie », et aussi pour cette piqûre de rappel, puis pour cet enseignement , toutes ces choses qui me redonne la force d’être le créateur que je devrais être . Feu du cœur avec des larmes de bonheur à toi mon ami, mon frère

  32. Bonsoir Laurent. Quelle prise de conscience. Je me suis retrouvée l’année dès élections en plein mois de juillet et août coincée chez moi à faire des tartes aux prunes de mon verger, imaginez-vous à un moment de l’année ou j’aurais du tout juste avoir le temps de dormir, grignoter et me doucher tellement l’activité aurait dû être intense. À cette époque tout du moins bien avant et durant des années, donc avant, ma vie était devenue un enfer car des le printemps progressivement jusqu’à ce que la courBe s’inverse au retour de l’automne mes journées pouvaient compter 15 ou 17 h de travail et de charges personnelles. Mes charges étaient telles que je courais tout le temps et n’avait pas de vie mais j’avais la chance de travailler et cette chance me comblait car cela m’évitait d’avoir peur. La peur du manque financier, la peur du manque de tout, la peur de manquer de pouvoir payer ces charges, ces factures. Alors à cette époque courir était un privilège, un cadeau du ciel, un cadeau que je bénissait chaque jour.
    Mais c’est été là, machine ne démarra jamais, je suis restée là, les bras ballants, à regarder le monde que j’avais créé se démembrer sans mon accord, sans mon approbation. Je suis resté, chez moi, debout à cueillir les prunes de mon verger et à cuire des tartes et regarder le temps passer .
    J’avais appris à apprivoiser le temps dans l’excès, je me suis retrouvé à devoir apprendre à apprivoiser le temps en non temps.
    j’ai enfin appris à m’arrêter, cela m’a paru inimaginable car pour moi la vie c’était courir, c’était être active voir hyperactive. J’ai du donc apprivoiser, l’arrêt de toute activité, la gestion du temps qui ne tournait plus comme avant et je n’avait plus le même rapport avec ce temps qui ressemblait à une mise à mort lente mais certaine, mise à mort d’un rythme hinumain qui etait devenu paradoxalement mon ami.
    Il m’a fallu donc commencer par accepter que les choses ne soit plus comme avant, d’apprendre à ralentir, d’apprendre à me poser, et c’est alors que j’ai demandé à ce que je puisse travailler moins , avoir une qualité de vie normal qui me laisse du temps pour moi, pour me faire plaisir, pour profiter, pour respirer, pour vivre la vie tout simplement, tout en gagnant de l’argent suffisamment pour en vivre.
    Dès ce jour là et progressivement , j’ai réapprit à vivre, je me suis reconnecté ma petite voix, à mes intuitions, j’ai été à nouveau à l’écoute des signes et j’ai laissé venir. Tous ces moments de calme mon permis de sortir de mon stress extrême, de prendre de nombreuses prises de conscience, car se retrouver face à soi est une opportunité, un cadeau, qui nous est offert pour mieux s’appréhender. Je me suis alors souvenu de cette enseignement que j’avais reçu de quelqu’un qui vous ressemblez énormément par l’enseignement mais aussi un peu par le parcours qui nous avait dit un jour il est inutile de vous asseoir en position de lotus, en position zen pour tenter de faire toutes sortes de méditation, car la meilleure des méditations et celle que vous faites à chaque fois que vous êtes en rappelle de vous.
    Depuis lors, que je cuisine, que je me brosse les dents, que je travaille sur l’ordinateur, que je parle à mon mari ou que je caresse le chien de ma fille, que je cueille des pissenlits ou que j’écrive un mail ou que je lise un livre, quoi que je fasse je suis pleinement à ce que je fais, je suis dans mon instant présent.
    Chaque fois que je pose mon esprit à l’instant T, je suis non seulement conscient de ce que je suis en train de vivre, mais je peux également créer instantanément les moments suivants. Sans aucune prétention et avec la plus grande modestie, je crée donc l’instant d’après, le futur par une pensée claire calme structuré est posée.
    Pourquoi je vous dis ceci, parce que j’ai très bien saisi ce que vous avez vécu et je le sentiment un peu comme moi un instant donné pour vous été au faire aussi d’apprendre à vivre autrement car finalement, à ces instant de rappel de soi, nous sommes aussi créateur de nous et de tout ce sur quoi nous posons notre attention. On nous apprend à maîtriser la matière dans notre temps ralenti.
    J’espère ne pas savoir en musique ce soir avec ce commentaire mais ce que vous avez véhicule me rappelle étrangement ce que j’ai eu aviva il y a cinq ans .
    Merci encore pour ce partage toujours précieux, à nos consciences infinies , car l’observation du ressenti, de l’expression,, du prisme de chacun sont autant d’apprentissage que puisse nous offrir nos expérience de vie grâce à notre nombre toujours grandissant d’individus sur cette Terre. Chaque expérience devient notre expérience avec d’autres prises avec notre interprétation avec d’autres compréhension nous la vibrons différemment similairement et nous la faisons notre . Chaque chose est à sa place et au bon moment, nous avons certainement tous à apprendre à ralentir, lâcher prise, se faire confiance, afin de pouvoir devenir enfin créateur de son présent et de son futur.
    Vous expériences qu’ils font travailler sur nous aussi donc mille mercis et bon courage car nous sommes loin des vacances paradisiaque. Bien à vous deux

  33. desolee le dernier paragraphe est incompréhensible.
    Je reprends donc, pourquoi est-ce que je vous dis ceci, et bien parce ce que j’ai bien saisi ce que vous Avez vécu et j’ai le sentiment, un peu comme ce que j’ai vécu, qu’on vous a fait vivre ce ralentissement obligé pour apprendre à vivre autrement, à ralentir et à etre dans le rappel de soi plus souvent. Car finalement dans ces instants de rappel de soi, nous sommes aussi un peu créateur de nous et de tout cela sur quoi nous posons notre attention.
    On nous apprend à maîtriser la matière dans un non temps ou notre temps ralenti. C’est bien plus zen que de le faire dans le stress. Et plus compatible avec la fréquence que nous devons approcher.
    J’espère ne pas avoir trop dérangé ce soir avec mes commentaires, mais ce que vous avez vécu me rappel étrangement ce que j’ai eu à vivre il y cinq ans.
    Merci encore pour ce partage pour nos conscience infinies, car l’observation, du ressenti, du prisme de chacun sont autant d’apprentissages que puisse nous offrir nos expériences grâce à notre nombre toujours grandissant d’individus sur cette Terre. Chaque expérience devient notre propre expérience par notre PRISM , notre capacité à la comprendre à l’intégrer à à la vivre tout simplement car nous la vibrons différemment ou sinon il est r et nous la faisons nôtre. Chaque chose est à sa juste place au bon moment , nous avons certainement tous besoin d’apprendre à ralentir, à lâcher prise, à se faire confiance, afin de pouvoir devenir créateur de son présent et de son futur, un être parfaitement Mettre de sa situation.
    Vos expériences nous font travailler aussi sur nousdonc 1000 mercis Bon courage car nous sommes loin des vacances paradisiaques. Bien à vous deux

  34. D’accord avec tous ceux qui témoignent de la concomitance avec leurs vécus/ressentis !
    Merci Laurent , beau partage et tellement bien écrit ( on y est presque avec vous , a vivre ce temps hors du temps !)
    Biz friends

  35. Ahh enfin des news laugh

    Quelle expérience !
    Oh oui l’Un_Patience ….je l’ai apprise il y a 16 ans lors d’un très long séjour en hôpital!
    Et que j’expérimente encore et en_corps aujourd’hui avec plus de profondeur toujours!

    je m’observe dans mes programmations et petit à petit, je modifie mon Etat d’Esprit ici bas pour que mon ES_Prit soit de plus en plus clair à tous les niveaux.

    Vive la Vie heart

  36. Et coucou Les Amours,

    Tu n’as en rien perdu de ton humour Laurent et j’en suis ravie car très peu de personnes arrivent à me faire rire, avec cette facilité et simplicité. rofl Alors merci mon frère heart Quant à la patience nous l’apprenons au travers de nos expériences comme le hamster et enfin se dire de sortir de ce tambour, en tout les cas drôle de sensations, l’Être ou ne pas l’Être. Je vous souhaite à tous les deux une belle et lumineuse fin de séjour, feu du Coeur heart air_kiss

  37. Merci pour ce partage. Mon époux fait souvent des « sudoku » (pour que son cerveau reste actif) je le charrie souvent en lui disant que ça serait mieux qu’il se repose. Peine perdue, il aime sa cage (arbeit macht frei !) hé oui je suis allée à Auschwitz il n’y a pas longtemps et j’ai compris).
    J’ai bien ri en te lisant. reste bien comme tu es, c’est génial. Bonne continuation et courage pour les moustiques smile heart

  38. Merci Laurent pour ce témoignage toujours aussi parlant, puisque partant de ton vécu. Ce n’est pas pour rien que tout au long de notre vie, nous avons souvent l’impression de tourner en rond, alors qu’il suffirait d’arrêter de marcher pour arrêter de tourner. J’ai regardé un film de Shayalaman dernièrement, « After earth ». Il y a un moment où le sentiment de peur est bien décrit et nous fait comprendre, s’il en était encore besoin, que c’est bien nous qui créons cette peur qui nous égare. Dans le film, dans ces moments-là, le garçon doit mettre un genou à terre et rassembler ses esprits, se centrer. Dans cet instant, la peur disparaît et l’action prend place, car le petit égo doit se taire. Cela demande, je crois, beaucoup d’entraînement, afin de devenir un réflexe, au même titre qu’un entraînement aux arts martiaux, qui parvient à force de répétitions à changer nos comportements. Mais les situations comme celles dans lesquelles tu te retrouves, ne peuvent que raccourcir le nombre de répétitions… La compréhension tirée du vécu de l’expérience est certes plus stable que celle qui n’est qu’intellectuelle. Alors encore une fois, merci de nous aider, par tes réflexions, à nous recentrer. Je vous souhaite à toi et à Corinne d’avoir une merveilleuse fin de séjour dans la Lumière qui est vôtre! UNE PLUIE DE FEUX DU COEUR AU DESSUS DE L’ILE!!!! Cela vous fera peut-être disparaître aux attaques de moustiques…

  39. Bonjour à Tous, Amis de tous Horizons ! smile
    Oui, Laurent, cela est vrai, La Patience de l’UN est vraiment sans Limites…Ainsi que ses GRÂCES ! Gageons que le voile de l’illusion se dissipe en clarté tout en douceur !
    Le flot de nos pensées nous entraîne en permanence dans un tourbillon de paroles, comportements divers ainsi que des actions souvent stériles et insensées…Et cela, sans prendre en compte cette petite VOIX de l’Instant Présent qui nous sussure…
    Penser équivaut à se Panser nos plaies occasionnées par l’Incarnation et son soi-disant  » Libre-Arbitre « .
    Ne plus Penser, c’est Vivre l’instant Présent Divin et Joyeux…Ne plus Penser, c’est être un Zombi heureux et Re-Connaissant (pas la caricature Infernale de celui que vous connaissez), c’est être un Zombi d’Amour, le magnifique Bison Blanc des Légendes Amérindiennes. A TOUJOURS ! friends

  40. Bonjour à Tous, Amis de tous Horizons ! smile
    Oui, Laurent, cela est vrai, La Patience de l’UN est vraiment sans Limites…Ainsi que ses GRÂCES ! Gageons que le voile de l’illusion se dissipe en clarté tout en douceur !
    Le flot de nos pensées nous entraîne en permanence dans un tourbillon de paroles, comportements divers ainsi que des actions souvent stériles et insensées…Et cela, sans prendre en compte cette petite VOIX de l’Instant Présent qui nous sussure…
    Penser équivaut à se Panser nos plaies occasionnées par l’Incarnation et son soi-disant  » Libre-Arbitre « .
    Ne plus Penser, c’est Vivre l’instant Présent Divin et Joyeux…Ne plus Penser, c’est être un Zombi heureux et Re-Connaissant (pas la caricature Infernale de celui que vous connaissez), c’est être un Zombi d’Amour, le magnifique Bison Blanc des Légendes Amérindiennes. A TOUJOURS ! friends

Comments are closed.