126 – Garder Sa Fréquence : Un Must

sourire_01Pour faire une petite pause entre mes séries de vidéos récapitulatives (assez longues) et qui vont continuer, je tiens aujourd’hui à insérer un article sans vidéo afin de rester synchronisé avec mes évènements intérieurs, mais aussi à vous soulager un peu de l’aspect théorique et revenir sous un aspect plus quotidien.

Comme vous le savez, à ne regarder que du pratique on en perd la direction, et à ne regarder que du théorique on en perd l’ancrage à la terre. Il faut donc harmoniser et synchroniser les deux mouvements, celui du Ciel (la théorie pendant les heures de classe) et celui de la Terre (la pratique pour notre quotidien).

Ainsi, aujourd’hui ce dont je veux vous parler est un sujet hyper courant, connu et archi connu de tous, et qui cependant relève du défi quotidien qui est de pouvoir garder sa fréquence la plus haute le plus longtemps possible, tout en sachant que chaque évènement de la journée sera propice à nous la faire descendre.

Certes, il y aura les évènements extérieurs incontrôlables (par définition, et totalement en pratique) qui enclencheront malgré nous des programmes automatiques envers lesquels il semblerait que nous soyons démunis puisque profondément gravés en nous, en notre inconscient, quand ce n’est pas carrément mis en exergue par notre personnalité.

Ainsi quand quelqu’un vient à vous foncer dans le tas pour x raisons, on est quasiment assuré qu’un programme de défense “normal” vienne y mettre son nez sauf, qu’après avoir réagi, on constate que l’on est descendu d’un octave et que notre paix intérieure a donné place à un petit vélo revanchard qui n’arrête pas de répéter en boucle la même histoire…

Bref, cela m’arrive très très régulièrement au point que ça m’énerve un peu quand je vois que je n’arrive pas à faire mettre pied à terre ce cycliste qui s’évertue, à chaque tour de piste, de me sourire de toutes ses dents avec cette insolence qui ne fait que stimuler mon envie de le flinguer au prochain tour.

Or, comme vous avez pu le constater, plus votre envie de lui en mettre une est grande et plus il pédale vite. En effet, il semblerait qu’il s’alimente de votre énervement, lui permettant ainsi à son tour de s’énerver sur les pédales… En gros, et dit autrement, il se nourrit de votre mal-aise avec un sadisme outrancier.

Aussi, le résultat de cette course folle entre un petit vélo aux aptitudes de speedy-gonzalez et votre envie qu’il rentre au vestiaire (que vous espèreriez que ça devienne son cimetière), est qu’au final vous êtes toujours le perdant. C’est alors que le sempiternel sage assis dans les tribunes vous regarde avec cet air qui démontre que, malgré vos dires d’avoir compris le principe qui anime le cycliste, vous continuez quand même à faire toujours la même chose !

Ce sage intérieur, patient mais pas aveugle, exprime donc malgré lui une façade de déception, entrainant chez vous un sentiment d’infériorité, un sentiment hyper connu du style du fumeur qui, bien que connaissant tous les dangers du tabac et les quintes de toux quotidiennes, ne peut s’empêcher de s’en taper une afin justement de se calmer et tout cela en osant affirmer qu’il va arrêter de fumer avec la conviction de toutes ses tripes réunies !

C’est ainsi, que malgré nous, quotidiennement, on se fait flinguer par un programme automatique de notre “personnalité” qui réagit sur le mode défense afin de nous protéger mais dont nous savons combien cela nous coûte au final. Voilà, la constatation que je fais régulièrement à mon égard !!!

Je peux paraitre un puits de science, une source d’enrichissement “spirituel” et pourtant j’en suis toujours au même stade que vous, à part probablement que mon cycliste intérieur ne tracte pas une remorque ou une caravane pleine de souvenirs, de malaises, de souffrances profondément enfouies ayant généré des tonnes de concepts erronés.

Non, je dirais qu’il me reste quand même quelques sacoches bien remplies (correspondant à mes premières années de vie), ainsi qu’un sac à dos conséquent en rapport avec le contrat de cette incarnation. Ainsi, si en théorie je suis moins chargé que la normale (suite à un travail de nettoyage de plusieurs décennies), il n’empêche que le cycliste est toujours aussi musclé.

Ainsi, mécaniquement, à force égale mais moins chargé, il avance d’autant plus vite et promptement que j’ai peine à le voir pédaler. C’est comme si maintenant il était sur une moto… Dit autrement, j’ai de plus en plus de mal à le choper pour lui dire que ses démonstrations me fatiguent…

J’ai donc demandé à ma petite voix comment il fallait que je m’y prenne, et je fus dirigé vers quelques pages d’un livre qui déclenchèrent en moi un espèce de fil d’Ariane (fil qui permet de ressortir du labyrinthe), et c’est ainsi que des souvenirs sont remontés à la surface afin que je comprenne que ce n’est pas en causant des dangers de la cigarette à un fumeur que je vais l’aider à arrêter son programme automatique faisant de lui un dépendant total à cette drogue.

Certes, certains pourraient y arriver mais, tôt ou tard, ils retomberont dedans car la volonté a ses limites, surtout quand justement on se retrouve dans une situation vibratoire très basse. Dit autrement, en dessous d’une certaine fréquence, le programme automatique s’enclenche et on ne peut absolument rien y faire car justement nous n’avons plus la force pour le faire !

C’est ainsi quand l’un de mes souvenirs remonta, cela m’apparut fort et clair du comment j’avais réussi, à une époque, à me débarrasser de programmes involuants notoires. C’était dans ma période trentaine, début de trentaine, où je travaillais dans une grosse multinationale. Mon aspiration, à l’époque, était la recherche de la pureté, c’est-à-dire d’être le plus proche possible de la vibration que je ressentais en moi.

L’objectif donc dans mon quotidien de technicien de maintenance était l’impeccabilité, c’est-à-dire d’être le plus intègre, le plus pur possible, et donc le moins pollué entre ma façon d’agir et les principes qui m’animaient. Ainsi à chaque fois que je percevais une déviance dans mon comportement, dans mon êtreté ou dans ma façon de penser, je corrigeais instantanément le tir.

Cela ne fut pas un combat en soi mais plutôt un défi, pris comme un jeu entre plusieurs parties de moi. Hé oui, il n’y avait pas un bon et un méchant, un pur et un impur, mais plutôt une grande palette de déviances possibles. Dit autrement, c’était plus ou moins gris selon les circonstances, car plusieurs plans se télescopaient.

En effet, entre l’amoureux, l’amant, le technicien, le poète, le scientifique, le guerrier, le va-te-faire-mettre, le j’m’en-foutiste, le fais-pas-chier, le revanchard, le mal-compris, le rejeté et le boucher prêt à mettre en rondelle à la moindre occasion, les choses n’étaient pas forcément claires car tous ces personnages s’associaient entre eux selon les circonstances.

Il m’a donc fallu trouver une façon de faire, quand je voyais que ça commençait à déraper, afin d’enrayer la progression. En effet, si tu es incapable de prendre conscience quand ça commence à déraper, il est difficile de ramener les morts à la vie ! Je m’explique : ce n’est pas quand tu as fait la connerie qu’il faut essayer ensuite de la réparer. Il faut intervenir avant d’avoir fait la connerie.

Il faut donc que tu aies un programme d’observation, une sorte de ligne rouge à ne dépasser. Et pour cela, tu mets en place une ligne verte qui, quand elle sera franchie, déclenchera une alarme intérieure suffisamment audible. Pour ce faire, il est évident qu’être en contact avec sa petite voix aide énormément.

Donc, le principe était de détecter les déviances le plus tôt possible et cela sans se prendre la tête sinon tu deviens maboule assez rapidement. En effet, nous connaissons tous des gens qui ont voulu trop bien faire et qui sont tombés dans une schizophrénie redoutable. Il fallait donc jouer en douceur tout en n’ayant aucune projection de résultat car, là aussi, c’est un piège du mental-égo.

En effet, toute projection, aussi lumineuse soit-elle, est un piège total pour le marcheur. Je vous rappelle que nous sommes dans un monde d’illusions et que toute projection est illusion en soi. Oubliez donc les anges ailés, les belles nanas voilées flottant dans les airs ou tout autre personnage avec un néon rond autour du crâne. Tout cela n’est que fadaises, qu’imageries involuantes, car rappelez-vous que ce que nos yeux voient n’est qu’illusion, sinon pourquoi notre monde actuel de 3D pourri est-il justement autant dans le visuel ?

La puissance de l’image est énorme tout comme celle du son, alors imaginez quand on associe les deux. Les clips vidéos musicaux sont des programmes hautement inscriptibles dans notre inconscient. Il suffit de voir combien vous passez d’heures devant la télé ou internet à visionner et vous comprendrez comment s’y prennent les mauvais garçons pour vous enfler.

Bref, à cette époque de technicien de maintenance, je bouffais du km car, par définition, j’étais un itinérant. Je passais mon temps sur les routes, dans les hôtels et chez les clients. Je pouvais donc être “libre” en dehors des heures de travail puisque je n’étais pas à la maison. Je mettais donc ce temps à profit pour mon développement personnel.

Puis, un jour, réussissant à me faire muter au siège social en région parisienne, il arriva que mon statut d’itinérant fut remplacé par celui de non-itinérant, c’est-à-dire n’ayant plus de voiture de “service”. Je fus donc contraint de prendre les transports en commun, tout comme j’étais avant contraint de venir en voiture au boulot car je devais pouvoir intervenir en clientèle à n’importe quel moment.

De technicien de maintenance j’étais passé à celui de formateur. Cela ne fut pas une demande de ma part mais plutôt une conséquence de la fusion d’une entreprise américaine rachetée par la multinationale où je travaillais. En fait, j’ai été le seul parmi tous mes collègues à ne pas avoir dit non à l’abandon de mon statut d’itinérant qui offrait de nombreux avantages financiers.

C’est ainsi que le “je reste ouvert à toute proposition” est devenu un oui aux yeux de la direction. Je me suis donc retrouvé au service formation à temps plein. J’aurais pu monter sur mes grands chevaux mais je n’ai rien fait de tel, car à cette époque j’avais un programme en cours qui était dans le droit chemin avec la pureté et l’intégrité. Je fus donc très très à l’écoute !

Ainsi au lieu de tourner mon attention vers le fait d’avoir perdu des avantages financiers (indemnités de route, hôtels et restos gratuits, forfait repas tous les midis, voiture société à disposition toute l’année et changée tous les 2 ans, etc…), j’ai regardé les choses d’une autre façon en me forçant à regarder l’aspect positif des choses.

C’est ainsi que j’ai transformé l’avantage du train de banlieue en une période d’étude de 3/4 d’heure pour améliorer mon anglais. Ainsi tous les matins, alors que j’avais les neurones encore tous frais, j’ai peaufiné mon anglais et passé le fameux TOEFL tout en prenant quelques cours du côté de l’ambassade américaine…

Ce faisant, l’idée de retourner à l’école et de faire un MBA est devenu un nouvel objectif dans ma vie. Ce faisant, à chaque fois que quelque chose semblait tourner en ma défaveur, au lieu de combattre j’en profitais pour utiliser l’énergie du petit vélo pour aller pédaler dans d’autres vélodromes. Et cela ne s’arrêta pas aux choses d’apparences “négatives”, mais aussi à toutes les possibilités de faire un pas dans l’inconnu.

C’est ainsi, qu’à chaque fois que j’arrivais à ma station de train finale pour aller au bureau, j’ai remarqué une stagiaire qui empruntait forcément la même route que moi. Elle ne payait pas de mine, était très squelettique, s’habillait en regard de ses très modestes compensations de stagiaire et son origine Magrébine détonnait dans le milieu du siège social de la multinationale où des demoiselles intelligentes et surtout sachant mettre leur beauté en valeur était la norme.

Dit autrement, cette stagiaire était une petite main à pas cher et ce statut faisait en sorte qu’une fois sortie des murs de l’entreprise, plus personne ne lui adressait la parole. Je trouvais cela bizarre ce décalage de comportement de mes collègues à son égard et j’ai donc commencé à nouer contact avec elle, d’abord à son bureau puis plus tard directement à la sortie du train.

En effet, à cette époque, le simple costume que  je portais devait représenter plusieurs mois de “salaire” pour elle, et elle n’aurait pas compris pourquoi je venais vers elle sur le quai de gare. J’ai donc noué contact en tant que collègue au bureau et j’ai pu ensuite jouer de ce lien pour établir le contact en dehors des bureaux.

Par cette méthode, j’ai pu déjouer son programme involuant du “on n’est pas du même monde”. C’est alors qu’une amitié est née entre nous, car chaque jour pendant notre petit quart d’heure de marche entre la station et l’entreprise, nous pouvions discuter de tout et de rien. C’est ainsi qu’après 3/4 d’heure d’anglais, je me retrouvais à discutailler avec quelqu’un qui n’appartenait pas vraiment au monde dans lequel professionnellement j’évoluais.

Cela fut assez vite remarqué par mes autres collègues “fonctionnaires” qui, forcément, arrivaient par le même train majoritairement. Ils en conclurent tous que je devais coucher avec elle, mais cela ne fut jamais le cas malgré l’étiquette que j’avais comme coureur de jupons…

C’est ainsi que j’ai pu remarquer combien les collègues étaient animés par des programmes comportementaux communs, aussi bien à l’intérieur de l’entreprise qu’à l’extérieur. Dedans, ils étaient cordiaux, aimables à son égard tout en sachant qu’elle devait exécuter sans broncher leur demandes (photocopies, demandes de dossiers, etc…) et dehors, ils l’ignoraient totalement à moins d’être obligé de dire bonjour quand ils étaient pris à dépourvu dans l’escalier de la gare…

Bref, au lieu de m’insurger contre cela, j’ai plutôt continué à regarder “positif”. En effet, à l’époque je savais déjà que La Création était parfaite et que donc cette stagiaire n’était pas née par hasard et qu’elle était là, sur Terre afin d’expérimenter tout comme moi. C’est ainsi que chaque matin (surtout dans la dernière partie du trajet, car j’avais des changements de train à faire), j’espérais la voir dans le wagon où j’étais, mais à raison d’un train toutes les 2 mn, ce n’était pas toujours évident.

C’est ainsi que jour après jour, j’ai appris à regarder cette personne d’une manière différente. Forcément, cela a créé des liens de sympathie, mais non seulement cela. En effet, cela m’a fait découvrir que lorsque l’on va au-delà des comportements usuels automatiques (bien que nous pensons que c’est notre choix), nous découvrons des trésors.

Cette demoiselle, dont j’ai oublié le prénom et que je n’ai plus jamais revue après mon départ de l’entreprise, a été la personne qui m’a indirectement fait comprendre par son attitude qu’il faut savoir apprécier ce que l’on a, surtout quand tout semble être en votre défaveur. En effet, elle n’était ni belle, ni bien foutue, ni spécialement intelligente ou éduquée, ni riche, ni blanche mais elle avait une capacité d’ouverture et d’acceptation de ce qui EST avec naturel et simplicité.

A sa manière, cette demoiselle était l’incarnation d’une jeune femme simple qui vivait son instant présent du mieux qu’elle pouvait et qui allait se marier et avoir des enfants. Les choses lui paraissaient simples, fluides, et fondamentalement elle ne jugeait pas ou du moins n’exprimait rien qui pouvait blesser quelqu’un.

Ainsi, quand je sus que j’allais quitter cette entreprise pour créer la mienne, je sus aussi que je ne la reverrais probablement jamais car, en dehors de ce trajet de gare, nos chemins de vie étaient trop différents. Cependant j’avais quand même le cœur gros à l’idée de ne plus avoir ma petite conversation matinale…

Puis vint le moment où le jour de la “séparation” était proche, alors je n’ai pas attendu ce dernier jour où, d’habitude, on n’ose pas dire ce que l’on a sur le cœur (autre programme involuant). J’ai donc pris les devants et je savais que je ne pouvais lui dire “je t’aime”, car cela l’aurait perturbée dans ses principes “religieux” puisqu’elle était déjà promise.

C’est alors que j’ai vu combien ce “je t’aime” est porteur de malentendus. En effet, l’amour que je lui portais n’était pas l’amour normal, l’amour commun, mais un lien d’une affinité vibratoire, d’un espace de partage sincère, d’une aire de non-jugement total, d’une acceptation pleine et entière de la particularité, de l’unicité de l’autre.

C’était une grande expérience et il m’a fallu mettre d’autres mots sur ça afin de libérer mon cœur de ces sanglots probables issus des non-dits. Et c’est là que j’ai trouvé le mot, le verbe “apprécier”. C’est alors que j’ai pu ouvertement dire ce que mon cœur éprouvait pour elle. Je lui ai dit : “je t’apprécie, je t’apprécie énormément et je te remercie de m’avoir donné l’autorisation de te connaitre.”

Elle ne répondit rien comme toute dame qui sait que c’est vrai, car au lieu d’être dans sa tête pour trouver une réplique, elle était dans son cœur en train de résonner à la vibration sincère que je venais d’exprimer. Puis, les derniers jours suivants, nous étions toujours à discuter sur le trajet mais avec une paix intérieure palpable.

Nous étions deux enfants heureux d’être là, ensemble, à marcher côte à côte dans notre instant présent. Je peux vous dire que l’atmosphère était légère et joyeuse et surtout exceptionnellement complice. Nous ne nous sommes jamais revus, et pourtant elle est toujours là, en mon cœur, en mon intimité, car malgré les apparences, nous avons préféré oser l’ouverture au rejet.

Alors pourquoi ma petite voix m’a remis ça sous le nez aujourd’hui ? La réponse est simple et évidente pour moi. Elle a voulu me remettre au fait qu’apprécier les choses est un programme qui permet de garder sa fréquence, voire même l’augmenter, selon les évènements qui nous arrivent.

En effet, le simple fait de remettre ce souvenir à la surface m’a remis à vibrer sur une fréquence plus légère et donc plus élevante. C’est aussi un rappel pour me dire que lorsque le petit vélo est de sortie et qu’il a envie de mouiller le maillot, alors au lieu de porter son attention sur lui (c’est ce qu’il désire car c’est comme ça qu’il se procure l’énergie dont il a besoin), il suffit de changer son regard sur l’évènement qui a suscité son envie de pédalage.

C’est donc notre vision “négative” (ou involuante si vous préférez) de l’évènement déclencheur qui provoque la sortie de notre mental-égo sur le vélodrome de l’illusion. Ainsi au lieu de jouer son jeu (celui de vouloir être utile et applaudi pour confirmer qu’il existe bien), préférez orienter votre attention sur ce que vous pouvez apprécier de la situation.

Ce faisant, vous ne baisserez pas votre fréquence selon le nombre de pédalage du cycliste tonitruant (le truand tonique) car, primo, vous ne l’alimentez plus et secundo vous tomberez en amour avec l’aubaine qui vous est tombé dessus. Savoir apprécier c’est mieux que déprécier, n’est-ce pas,  alors ne vous en privez pas.

Appréciez ce que vous êtes. Appréciez ce que vous avez. Appréciez ce qui vous est offert. Appréciez l’instant présent. Appréciez ceux qui sont autour de vous tout en sachant que vous n’en avez rien à faire s’ils vous apprécient ou pas ! Vous ne pouvez être à leur place et encore moins savoir pourquoi ils sont dans cet état, cependant c’EST.

Et comme c’EST, alors tout va bien pour vous puisque justement votre objectif est d’Être dans le c’EST, dans le non-jugement et donc dans la paix, et donc dans la non peur de mettre un cycliste au chômage… Ainsi au lieu que ce soit vous qui vous vous rongiez par une baisse de fréquence, ce sera votre mental-égo qui va subir ce sort à votre place, et donc l’illusion d’être et d’exister disparaitra au profit d’une êtreté qui n’a besoin d’aucune preuve pour exister puisqu’elle EST !

Laurent DUREAU

PS : J’espère que vous apprécierez cet article…(sourire)

42 Commentaires

  1. Comme d’habitude, cet article arrive à point. Merci, cela représente exactement ce que je ressens actuellement.

    • Super , cette article , c est ce que je ressens également en ce moment ! Merci Laurent de nous avoir rappeler ce qui devrait pourtant etre si simple à faire (  » être  » et accepté ce qui est ) . Mais qui s oublie vite quand le cycliste prend toute la place !

  2. ….Touchant de simplicité et de sincérité…
    … »les idées d’imperfections produisent des imperfections…. les idées de perfection, la perfection.le problème souvent c’est la latence… l’attente. »
    Le temps justement d’apprécier en confiance, dans la simplicité.
    Thanks
    PS: …capacité d’ouverture et d’acceptation de ce qui EST avec naturel et simplicité….  »si la précision et la simplicité sont les premières étapes de la nature, elles sont les dernières de l’art. » La simplicité est la dernière étape de la vie, de l’art.

  3. Bonjour,

    L’image du petit vélo me donne à penser que j’apprécie plus les descentes que les montées.
    Chaque fois que je me laisse aller dans une descente, j’arrive forcément sur un plat qui me permet
    d’apprécier le paysage.
    Et, chaque fois que j’ai une montée, je suis trop essoufflée pour voir quelque chose.
    Restez dans sa respiration est aussi un bon moyen de se voir.
    Merci et A plus de tout coeur.

  4. Merci Laurent de ce partage que j’apprécie beaucoup et qui arrive à point nommé…. mon petit vélo n’arrêtait pas de pédaler depuis quelques jours et je me demandais justement comment le faire rentrer au garage……

  5. Marrant ça : dans le parc d’activités où je travaille, il y a une jeune femme de ménage que je n’arrive pas à aborder à cause de ce que tu nommes le programme involuant du “on n’est pas du même monde”.

    Elle est petite, moche, je ne suis pas bien sûr qu’elle a eu l’occasion de lire bcp de livres dans sa vie, mais elle dégage un je-ne-sais-quoi qui me fait sentir comme un petit garçon tout penaud pris la main dans le pot de confiture.
    La conviction irrationnelle aussi que si elle est « en bas de l’échelle sociale », c’est surtout parce qu’elle a toujours mis le bien être de sa famille avant le sien propre, qu’elle est marquée du service à autrui jusqu’au sacrifice.

    Je n’ai jamais réussi à aller au delà d’un simple bonjour : tout le monde dans le parc la considère comme la dernière des péons d’un côté, et elle l’a parfaitement intégrer de l’autre. En bref, ce qui me bloque quand je me vois essayer de l’aborder c’est que je ne voudrais pas lui donner l’impression que je l’aborde juste pour me faire mousser (j’ai une petite famille épanouie qui vient souvent me rendre visite, je suis boss de mon entreprise, j’ai un haut niveau d’étude, etc.).

    La puissance du “on n’est pas du même monde” à plein tube !

  6. Remplie de gratitude à ton égard pour tous tes partages, je peux te dire je t’aime car ces mots seront ressentis à la fréquence qui nous unie.
    De mon coeur à ton coeur…

    (¯`*´¯)
    `*.¸.*
    ¸.•´¸.•*¨)¸.•*¨)
    (¸.•´ (¸.•´ .•´ ¸¸.•`¨•

  7. La dernière phrase résonne en moi, tout est bien expliqué, relisez et appréciez:
    « Ainsi au lieu que ce soit vous qui vous rongiez……ce sera votre mental égo qui va subir…….. et donc l’illusion d’être et d’exister disparaitra au profit au profit d’une êtreté……….besoin d’aucune preuve pour exister puisqu’elle EST! ».
    Après l’avoir lu et relue plusieurs fois, lentement, que ressentez- vous?
    Laurent, tu as fait une belle rencontre, merci de nous en faire profiter.
    Depuis plusieurs années, je sais que chaque rencontre est unique, dérangeante ou stimulante, elle a le mérite de nous faire avancer dans notre évolution spirituelle. Encore faut-il prendre le temps de bien regarder et écouter cette personne très différente de nous, pour en prendre la mesure.
    Dans un même ordre d’idées « certaines personnes m’ont bousculé dans mes habitudes, mes pensées ou convictions personnelles toutes faites ». Elles m’ont obligé à me remettre en question, dans la colère, parfois dans la douleur ou la frustration. Après quelques jours j’ai compris qu’elles m’avaient révéler des vérités puantes sur moi. Je leur ai demandé pardon et je les ai remercié de m’avoir éclairé. Cela m’a permis de réviser mes modes d’échanges et de changer de cap. A ma grande surprise, ces personnes (homme et femme) se sont toutes excusées ou m’ont demandé pardon et finir par me confier leurs problèmes personnels très secrets et sont devenues des amies. Cela fait réfléchir !
    Vous le savez sans doute mais on dit aussi que  » notre pire ennemi est notre meilleur ami  » car il est là pour nous aider à mieux comprendre et à reconsidérer nos certitudes? Encore faut-il s’arrêter et analyser calmement la situation mal vécue, en quoi et pourquoi est-elle si dérangeante
    Laurent ton article comme tu peux le constater me rappelle aussi des souvenirs négatifs qui se sont transformés en positif grâce à l’essentielle différence et complémentarité de chacun d’entre-nous. Bonne journée à tous feu du cœur

  8. Une histoire de vélo?!.

    Suite à l’achat d’une paire de bottes, totalement inutile mais qui m’avait totalement séduite et donc totalement culpabilisée, voit-là-t-il pas que mon cycliste préféré sort de son placard avec son vélo de compette et son air de vouloir sérieusement en découdre !
    Pour la première fois, à califourchon sur le porte bagage, ma cravache verbale à la main, mes éperons aux pieds et bien accrochée à lui; stimulé par ma peur au ventre dont il se nourrissait c’était l’emballement!!!…
    Et soudain, dans le puissant et intense déplacement d’air qu’il provoquait je lâchait la bride à cette »culpabilité » qui ne pouvait qu’être évacuée dans le sens opposé à notre déplacement!!!…
    La suite???
    Un Super Bol d’Air bien régénérant.
    La fin???
    Le cycliste d’une main et le vélo de l’autre, tout deux totalement crevés, épuisés par le manque de carburant; j’ai dû les reconduire, l’un dans son placard, l’autre dans son box!!!
    Conclusion???
    Super ballade!!!
    Je suis contente des super bottes sûrement ailées que je vais recevoir.
    Surtout à ne pas oublier???
    De Grands Merci
    À mon cycliste préféré et son vélo de compette
    Aux Sylfes qui m’ont sûrement accompagnée
    Sans eux je n’aurai pu faire une telle ballade.

  9. Super !! Juste ce qu’il me fallait. Merci smile
    PS : c’est vrai que c’est difficile de dire « je t’aime » dans notre société

  10. Très bel article ! On te découvre un peu plus tu as vraiment un beau parcours c’est vrai c’est la base apprécier ce qui est cet article ma fait du bien merci

  11. Je me retrouve totalement dans cet article et j’apprécie vraiment ton témoignage.
    Merci pour ce partage qui touche vraiment en profondeur.
    Feu du coeur !

  12. Merci de nous avoir fait partager un peu de ta « pratique » dans ta vie personnelle, qui résonne forcément quelque part en chacun d’entre nous.

    J’aurais tendance à dire que c’est très émouvant (parce que j’ai été émouvé, comme dirait l’autre)… Mais au final même l’émotion est provoquée par nos illusions intérieures ! smile

  13. Correspond TOUT A FAIT à ma situation du moment…

    Merci Laurent touchant de sincérité…c’est si simple…en fait…

    smile

    Amitiés,
    Lune

  14. Laurent j’ ai apprécié ta dernière phrase;

    Et comme c’EST, alors tout va bien pour vous puisque justement votre objectif est d’Être dans le c’EST, dans le non-jugement et donc dans la paix, et donc dans la non peur de mettre un cycliste au chômage… Ainsi au lieu que ce soit vous qui vous vous rongiez par une baisse de fréquence, ce sera votre mental-égo qui va subir ce sort à votre place, et donc l’illusion d’être et d’exister disparaitra au profit d’une êtreté qui n’a besoin d’aucune preuve pour exister puisqu’elle EST !

  15. Bonjour!

    Merci pour cet article!
    Je parlais hier avec une personne qui est un peu pour moi comme la demoiselle dont vous parlez sauf qu à l inverse c est lui qui est mon chef. J ai parlé exactement du petit vélo, et des deux parties en moi qui s opposent, s affrontent parfois et pourtant se completent. Je lui demandais comment on arrête le petit vélo et comment trouver le juste équilibre. Il m a répondu de vivre à fond la vie qu on préfère.
    Et vous venez à votre tour de me donner une réponse.
    Merci à vous et merci la Vie!!!

  16. Je vous ai « découvert » il y a peu.
    J adore!!!!
    Quel humour!
    Quelle interprétation du verbe…à faire pâlir n’importe quel auteur!!!

    C est exactement ça!!!!

    Alors continuez à nous mettre en face de nous même,
    de nos fonctionnements qui s accrochent et pédalent….
    jusqu’au lâcher-prise du mental-égo et modifications.
    Jusqu’à l ouverture totale du nouveau à accueillir!

    Merci!!!!

  17. bonjour Laurent,

    merci pour ton récit qui m’a beaucoup touché; et surtout merci de nous avoir rappeler d’ETRE dans le C’EST.

  18. Au GENIE !!! (que celui d’avoir su trouver si bien les mots justes sur ce que nous pouvons vivre et ressentir ou aspirons à vivre ! )

    … je t’apprécie, Laurent, quand tu parles comme cela, 😉 .

  19. LAURENT, je t’aime pour tous les remue -méninges que tu nous permets de vider dans les poubelles des émotions. En lisant ton message, je me suis mise à pleurer à torrent ,en ressentant cet « amour » présent dans tellement de gestes, de paroles , de rencontres, caché sous des problèmes , des soucis, des catastrophes personnelles, des affrontements, que l’on peut transformer en se rappelant les bons moments éphémères.
    Tu nous permets de créer notre baume guérisseur en analysant nos points de douleur persistants, tout en devenant apte à saisir où se cache notre bien-être.
    Chaque fois que je te lis, le besoin d’écouter la petite voix et de lui donner priorité, me permet d’occulter les bruits de la fureur du monde…
    A bientôt de te recevoir…

  20. coucou
    c’est rarement la cas mais je viens de relire ce message car il résonne en moi.
    tu l’aurais écrit exprès pour moi, qui en était quasi à déprimer, que tu n’aurais pas dit autre chose !
    il me permet aussi de ne pas culpabiliser quand je sors de ma focalisation sur le « j’en ai marre.de… »
    merci

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