03 – Dans la douleur de l’enfantement bidon

EnfantementBien que sachant que nous sommes dans une période d’ascension exceptionnelle, l’accouchement présumé pour nous faire arriver en 5D-6D semble être douloureux au point que bon nombre de cocréateurs reculent devant le sacrifice à faire. Mais de quelles douleurs parle-t-on, et de quels sacrifices sinon ceux imaginés par le faux égo lui-même ? Bref, son intérêt est donc de générer autant de peurs qu’il peut, car il n’y a que dans ce domaine où il a la supériorité stratégique.

En effet, le règne du faux égo est avant tout le règne de la peur. Or cette peur, d’où vient-elle sinon de l’ignorance, elle-même créée par la coupure d’avec notre propre cordon ombilical qu’est notre petite voix ? En gros, c’est le faux égo lui-même qui est la source de tous nos problèmes, car il est la rouille qui empêche le courant de passer à travers le contact. Le Divin n’existe que par le maigre filet de courant qui nous permet encore de vivre…

Hé oui, étant quasiment coupés de La Source, coupés de notre Esprit Directeur en n’écoutant pas notre petite voix, l’incertitude créé des peurs qui, elles-mêmes, se voient projetées par un faux égo qui se veut être le prophète. Ainsi, de part l’existence même d’un passé, il projette un futur en total accord de deux manières possibles mais ayant la même signature extrémiste liée au monde de la dualité et qu’il appellera le bien et le mal, le paradis ou l’enfer.

Ainsi quand une femme accouche, son bonheur sublimera la douleur de l’accouchement dans le meilleur des cas. C’est donc du chaud-froid et du froid-chaud. Ainsi le Nouveau Monde sera beau, unifié et sublime mais pour y accéder il faudra le mériter par forcément des sacrifices, des sacrifices de quoi ?

C’est là la question qui tue, et c’est donc là que le faux égo, en tant que politicien chevronné et grâce à l’appui d’un mental qui lui est tout dévoué, vous mettra sous le nez une argumentation indéboulonnable qui fera qu’au final, vous ne ferez pas le pas tant il y a d’inconnues… En clair, vous ne bougerez pas votre cul !

Ainsi tel un bébé encore dans le ventre de la maman, vous argumenterez à fond pour dire qu’il est insensé de voir votre monde détruit en essayant de mettre le nez dehors. Hé oui, dehors c’est l’inconnu et de plus, vous ne savez pas ce qui vous y attend et dans quelles conditions vous allez évoluer. On en arrive donc à ce qu’il faudrait bien avoir tous les avantages d’être né, mais tout en restant dans le ventre de la mère porteuse… ben, voyons…

Connaissant l’inéluctable, le faux égo s’empresse donc de parler de sacrifices, c’est-à-dire de lâcher prise sur des choses chèrement acquises comme votre train de vie, votre réputation, vos diplômes et surtout votre famille !!! Hé oui, comment peut-on naître en osant abandonner femme, enfants, boulot, etc… ? Cela n’est-il pas égoïste, voire carrément indécent ? Voilà comment le faux égo s’y prend pour vous mener en bateau et faire en sorte que vous soyez un mort-né avant même l’accouchement !!!

Qui est le bourreau dans l’affaire ? Est-ce maman qui suit la musique des étoiles ou le faux égo par son refus de changer de monde ? Or, comment le faux égo s’y prend-t-il pour vous dévier du processus normal de l’accouchement obligatoire ? Comment sait-il que c’est inéluctable et qu’il va y laisser sa peau, au même titre que la poche-piscine-aquarium qui protège et berce le fœtus dans un liquide à température où ce dernier glandouille à mort et rêve, même si quelquefois il est réveillé par des bruits extérieurs… qui seront divinisés par le faux égo.

Oui, le faux égo aime parler de Dieu, car Dieu est l’interprétation qu’il t’a mise dans le crâne afin que tu puisses te rendormir à chaque fois que tu es réveillé par des secousses dites “spirituelles”. En effet, il y a 2 choses que le faux égo ne peut te cacher : tu es un esprit et tu es incarné dans un corps de matière.

Si tu n’étais pas esprit tu ne pourrais prendre conscience de quoi que ce soit, et donc le faux égo ne pourrait être là et te manipuler. Premier point, et le second est que la matière qui compose ton corps appartient à 100% à maman. Tu ne peux donc réfuter que c’est elle qui t’amène tout.

Ainsi, autant il est facile de te flouer par rapport aux évènements extérieurs comme les bruits du cœur de maman (la pulsation de l’univers), les vagues discussions ou musiques fortement atténuées que tu perçois (tes expériences spirituelles), ainsi que quelques gesticulations d’un truc que tu appréhendes mal (ton corps de manifestation), le  faux égo peine à te cacher cette vérité : tu es en contact direct avec maman Urantia-Gaia-Eléa parce que chaque atome qui te compose c’est elle.

Il est donc vain de la chercher à l’extérieur de toi comme tu le ferais par rapport à une autre entité (un EDL, un EDLN). Ceci est donc le 1er mensonge grossier de sa part.

Et le second point est qu’il ne peut t’empêcher de communiquer avec le Sans-Nom, car en tant qu’esprit tu ES le Sans-Nom. Dit autrement, c’est une supercherie totale de croire qu’il te faut te connecter à Dieu, puisque Dieu n’est que la création mensongère d’un concept issu de croyances basées sur l’ignorance même puisque coupée de La Source. En fait, tu n’es coupé de rien, mais ta croyance à le croire te rend sourd et aveugle alors que tu ne l’es pas du tout.

Ainsi, comment veux-tu que le faux égo gagne si tu prends conscience que ton corps est maman Eléa et que ta conscience n’est autre que le corps mental du Sans-Nom. Si tu n’avais pas de conscience, tu ne pourrais rien faire puisque tu ne saurais même pas que tu existes et secundo, ton corps de matière n’est là que pour favoriser ta prise de conscience grâce à des sensations.

En gros, croire que tu es séparé de maman (ton corps) et de papa (ton esprit) est la connerie la plus balaise qui soit au monde. Prends donc conscience de l’importance du bluff que ton faux égo pratique envers toi. Comprends combien la supercherie est d’enfer et donc combien elle t’est douloureuse. Le faux égo est le menteur-manipulateur le plus parfait de La Création, et il a été créé justement comme un accélérateur de prise de conscience dans ta progression à découvrir qui tu es véritablement.

N’est-ce pas là le but ultime du Sans-Nom : découvrir qui il est !!! Le faux égo est donc un programme spécial qui s’épanouit merveilleusement dans un monde dualitaire. Ainsi, en te faisant miroiter le bien et le mal, le bon et le mauvais, le décent de l’indécent, la vérité du mensonge, il te permet à travers un corps physique d’avoir un feedback, un retour, sur tes propres prises de conscience.

En effet, dans l’éther, la progression est beaucoup plus lente puisqu’il n’y a plus les sensations “physiques”. C’est donc plus difficile et c’est la raison pour laquelle le suicide corporel est la pire chose que tu puisses faire en tant qu’esprit incarné. Alors le faux égo est-il une bonne chose ? Oui, il l’est pour te faire grandir, mais pour cela il utilisera tous tes attributs “divins” et les transformera en leur strict opposé.

Ainsi, en appelant Dieu, tu exprimes clairement ta séparation d’avec ta petite voix. Et plus tu nourriras cette idée qu’il est là-haut dans le Ciel, et plus tu confirmeras cela en une vérité indéboulonnable. Ainsi à chaque chandelle, bougie allumée dans un lieu de culte ou création d’un support physique dit “religieux”, tu t’enfonceras dans le crâne la séparation. Elle deviendra telle que tu en souffriras au point d’envoyer à ton corps physique les idées-vibrations les plus mortelles qui soient.

Ainsi furent créées la maladie, la dégénérescence et la mort, car en tant que créateur incarné, ce que tu penses et crois se matérialisera. L’enfer n’existe que dans ta tête au même titre que la souffrance. Ainsi à chaque fois que ton attention se portera sur des faits “réels”, tu ne feras que renforcer cette réalité qui, je te rappelle, n’est que la réalité que veut te montrer ton faux égo.

Tu peux bien sûr projeter un amour bisounours, mais au final cela sera toujours une projection de ton faux égo et donc non réalisable, dans le sens que ce qui n’est pas réel ne peut exister. Donc tu peux toujours attendre que cela se réalise, mais cela ne peut se faire car l’amour que tu projettes alors n’est pas le véritable amour du cœur mais un amour d’un cœur-égo tout simplement. Une maladie ne peut guérir une autre maladie. Une erreur ne peut corriger une autre erreur. Un citronnier ne pourra jamais te donner des oranges.

Un faux égo ne peut corriger un autre faux égo. Il ne peut que rentrer en conflit avec. Puis, fonction des données recueillies (forcément filtrées selon les croyances du faux égo concerné), il utilisera le mental pour argumenter et vouloir ainsi te prouver que tu es dans ton droit, mais de quel droit : celui exprimé par ta petite voix ou celui de ton faux égo ? Celui de ton véritable Esprit ou celui qui est là pour te leurrer ?

Dieu existe dans le mental-égo de l’homme car il est sa création, mais il n’existe pas quand on sort de la sphère de le faux égo puisque le Sans Nom EST et que tu ES le Sans Nom. Il en est de même avec ton corps physique. Il EST et tu ne peux nier ce fait, bien que tu fasses tout pour le détruire. Bien sûr, tu te dis que non mais les faits quotidiens démontrent totalement l’inverse. Tu te mens à toi-même et tu le sais, mais ton faux égo, ta fierté te poussent à prêcher le faux comme étant une vérité.

Aucun virus ou microbe n’est responsable de ce qui t’arrive, car eux, en tant que création du Sans Nom (car eux aussi ils le sont), ne font que répondre à l’appel que tu émets. Un virus tout comme les microbes sont des éboueurs et rien de plus. Et comme ils sont tout amour, ils viendront là où on les appelle et y resteront aussi longtemps qu’on désire les accueillir. Alors, tant que tu émettras la vibration de la maladie, tu seras la maladie elle-même.

Or, d’où peut venir l’idée de maladie sinon du faux égo ? Qui peut imaginer le mal-être, la dégénérescence, la souffrance et la mort sinon le faux égo lui-même ? En effet, si le Sans Nom avait cela de viscéral, il n’existerait plus aucune planètes, étoiles ou galaxies ainsi que toutes les formes de vie qui vivent dessus. Alors si vous désirez ascensionner afin de ressusciter, il faudrait commencer par arrêter d’alimenter le faux égo en faisant en sorte de ne plus prendre ses désirs pour vos réalités.

Oui, Laurent c’est simple à dire mais à faire, on fait comment ? Or là est le dilemme, car justement l’action est fortement liée au vouloir et donc au faux égo. Ainsi plus tu voudras et plus tu renforceras ce que tu veut éliminer-dépasser. La solution n’est donc pas dans une projection quelconque, puisque cela est l’arme fatale du faux égo pour te mener par le bout du nez.

Commence donc par ressentir qu’en tant qu’esprit incarné, tu es déjà le Sans Nom et que ton corps est maman Eléa. En développant ton champ intuitif et cognitif (décrit dans l’article Intro à comment se connecter à sa petite voix), tu découvriras que se connecter au Sans Nom et à maman Eléa ne te demande absolument aucun savoir, aucune connaissance. C’est donc en commençant à te reconnecter avec ce champ intuitif et cognitif que tu découvriras ce que veut dire le mot êtreté.

Je rappelle à cet effet que c’est un support de base pour commencer et qu’il est impératif de le laisser s’adapter à vous, en ce sens où il se peut qu’après quelques tentatives la méthode vienne à changer. Elle évoluera d’elle même au fur et à mesure de votre progression, et je peux vous garantir que ma façon de pratiquer afin de ressentir cette sensation me prend au bas mot une demi-seconde au plus. Il en sera de même pour vous si votre intention de la faire est suffisante.

Le résultat peut être immédiat comme long, car il est directement proportionnel à votre lâcher prise. Ainsi le seul à pouvoir vous mettre les bâtons dans les roues afin d’éviter cette reconnexion est forcément votre faux égo. Il cherchera donc à vous décourager en vous faisant miroiter-espérer selon ses voies. Or, comme vous le savez, plus vous êtes en attente et plus vous vous éloignerez du succès escompté.

Plus vous serez innocent dans la pratique de cet exercice et plus les résultats viendront, parce que votre petite voix peut s’exprimer de mille manières différentes car seulement elle, sait comment déjouer les pièges posés par votre faux égo. Mais si vous comptez sur votre faux égo pour vous donner un coup de main, alors vous pouvez être assuré qu’il vous embarquera sur un quai de gare désaffecté depuis bien longtemps.

Il vous dira qu’un train spécial arrivera, mais ce dernier n’arrivera jamais puisqu’il est fictif, irréel, parce que créé par un faux égo qui, du fait qu’il soit coupé de La Source, n’a absolument aucun pouvoir de matérialiser quoi que ce soit. Le faux égo est le créateur de votre enfer, de votre enfermement, de votre coupure d’avec votre essence, d’avec votre petite voix et c’est le seul pouvoir qu’il a à son actif : le mensonge que vous prendrez plaisir à rendre réel puisque c’est vous le créateur incarné.

Vous êtes donc bien l’auteur de tout ce qui vous arrive par votre capacité à prendre des vessies pour des lanternes. Ainsi, à chaque fois que vous vous retrouvez dans une impasse, vous pouvez justement crier que vous venez de vous faire encore avoir en beauté par votre propre faux égo. Aussi, il est tout-à-fait logique qu’il en sera fait selon votre vibration, c’est-à-dire selon votre capacité à changer les croyances qui vous gouvernent.

Ainsi quand le faux égo parle de sacrifice, il ne faut pas prendre la mouche car sacrifice vient de sacré et veut donc dire se rapprocher de notre véritable essence. Voyez comment le faux égo est capable d’inverser le sens des mots, tout en sachant qu’un sacrifice ne reste qu’une conception du faux égo. Dit autrement, aucun sacrifice n’est demandé et il est préférable d’utiliser le mot lâcher-prise qui est moins empreint de la notion de perte.

Moi, quand je mets mes poubelles dehors afin que les éboueurs m’en débarrassent, je ne parle pas de sacrifice. Je me dis que c’est plutôt une bénédiction car sans eux, je ne vous dis pas la porcherie dans laquelle je baignerais… L’ascension consiste donc principalement à lâcher-prise et non à construire un édifice spirituel basé sur des croyances à la mort moins de deux puisque issues du faux égo…

Laurent DUREAU