14 – Le Shadok, y fait quoi maintenant ?

innocenceSuite à la prise de conscience que nous sommes un shadok qui pompe par nécessité 3D même s’il a le sentiment qu’il n’est qu’un pion ridicule au niveau de l’humanité et qu’il ne sait pas vraiment pourquoi il est venu pomper (bien que certains s’interrogent), cela n’empêche qu’au passage il se fasse pomper.

En effet, pourquoi cette persistance à vouloir “gagner” sa vie si on découvre que le monde que nous voyons n’est qu’une illusion créée à l’intérieur d’une boite magique qui se regarde elle-même à travers les autres et les choses extérieures puisqu’elle s’est fait retourner ? Y a un truc qui cloche là-dedans…!

Hé oui, mon frère, mon ami, quand tu y regardes de plus près, on peut se demander qu’est-ce que l’on peut faire avec ce corps physique et ses perceptions qui par définition sont là pour nous bluffer ? Pourquoi le Sans-Nom a-t-il fait cela et si sa Création est parfaite, alors pourquoi Sa Créature ne semble pas l’être puisque, par évidence, on est bien actuellement dans la merde ?

Voyez que l’on peut se poser des questions simples qui peuvent être très dérangeantes, surtout quand on n’aspire plus à être un shadok qui pompe parce qu’il ne sait pas quoi faire d’autre…! Tout en sachant que s’il ne pompe pas, il est un inexistant, inutile et donc encombrant pour la société puisqu’il dépend d’elle en vivant grâce à ses subventions quand il en a…

Le “Il faut pomper pour vivre et donc vivre pour pomper.” semble être un incontournable, au point que tout marcheur qui prend la voie se retrouve tôt ou tard à prendre la décision entre continuer le jeu de 3D, passer en 4D en se demandant s’il aura de quoi crouter ou carrément aller s’envoler en 5D parmi les invisibles en quittant son corps de matière…

Alors revenons à la question “Pourquoi a-t-on un corps de matière évoluant dans un monde de matière alors que tout cela n’est qu’une fabrication holographique virtuelle ?”. Cette question, même si vous ne vous l’êtes pas posée aussi clairement, est quand même ce qui empêche beaucoup de marcheurs à continuer à expérimenter la voie intérieure puisque l’extérieur n’arrête pas de lui rappeler qu’il lui faut quand même manger, boire et avoir un toit !

Alors comment résoudre ce dilemme ? Comment faire pour que le shadok qui ne pompe plus se sente en vie, joyeux et surtout en paix, tout en arrivant quand même à survivre physiquement ? Voilà le véritable souci qui se présentera tôt ou tard au marcheur ayant commencé à emprunter le chemin qu’il sait être une vérité.

En gros, où est l’erreur qui a permis à ce monde de créateurs incarnés de dégénérer aussi bas dans les fréquences au point que l’on a carrément parlé de chute tellement ça été vertigineux. En effet, quand vous dévalez une pente, on peut parler d’une glissade, mais la chute indique que l’on s’est carrément jeté du haut d’une falaise !

Alors autant dans une glissade il peut y avoir le plaisir de la glisse comme au ski, autant dans le cas d’une chute, il ne reste que le parachute ou le parapente pour s’en sortir. Ainsi, comme on le dit, il vaut mieux que le parachute de l’esprit “s’ouvre” afin de ne pas s’écraser en bas, mais quand on passe au parapente on peut même remonter, et c’est ce que fera un marcheur sur la voie quand il aura compris qu’il y a des courants ascendants.

Or, qu’est-ce qu’un courant ascendant sinon de l’air chaud, de l’air venant du Ciel et qui butte sur la falaise de la 3D faite de matière semblant inamovible ? Vous voyez que même quand le scénario semble catastrophique, il est possible de s’en sortir mais pour cela, il faut d’abord ouvrir son esprit et secundo “sentir” ce qui vous réchauffe le cœur !

Nous sommes tous des parachutés tentant de découvrir les lois du parachutisme, et si l’on est un peu long à la détente, on s’écrasera au fond du ravin du matérialisme pour revenir en tant qu’étincelle de vie refaire une tentative en s’incarnant de nouveau en parachutiste désirant jouer la fille de l’air en secret.

C’est ainsi que, d’incarnation en incarnation, on ressaute inéluctablement et que cela nous amène une certaine expérience. Cependant, comme ce n’est pas toujours jouissif de s’écraser au sol, notre inconscient enregistre le douloureux au point qu’à chaque fois que l’on ressaute du haut de la falaise, il nous faut un voile d’oubli sinon on ne sauterait pas.

Ce n’est qu’une fois en chute libre que la rapidité à retrouver ses mémoires est importante, car beaucoup, bien que se rappelant qu’il faut tirer sur la languette du parachute pour qu’il s’ouvre, n’osent pas le faire parce que justement il est coincé entre ne pas faire comme les autres qui tombent comme des pierres et aussi découvrir des pouvoirs qui sont cachés en lui.

En effet, nous sommes des volants. Normal puisque l’illusion est aussi réelle que l’air, bien qu’on ne puisse la voir clairement puisqu’elle est invisible en général. L’air relève de la pensée, du moteur du Ciel, d’où le conseil “Maitrise tes pensées” car tout origine de là, puisque nous ne sommes qu’une étincelle d’esprit ne faisant que projeter sur son écran intérieur un extérieur qui n’existe pas en vérité.

Alors, d’où vient ce problème de croire que la réalité est celle de la matière, alors que nous savons que la matière n’est que du vide et que même mieux, elle n’est que vibrations et ondes ? Comment se fait-il que ce qui n’est que fréquence puisse nous sembler si dur quand on se prend une porte ? La réponse est simple, comme d’habitude, mais pour cela il faut comprendre où le shadok de 3D s’est planté pour en arriver là…

La réponse tient dans nos oreilles de Mickey que j’ai posées sur la caméra, c’est-à-dire sur l’enregistrement du passé. En effet, la vie d’un préhumain est entièrement basée sur le passé. C’est à partir de ce passé qu’il peut construire un futur d’où en découlera des attentes et donc des frustrations qui, elles, se vivront au présent.

En fait, le présent pour un shadok est inexistant, car quand il pompe, il pense à autre chose et donc il n’est absolument pas dans son icité. Son film intérieur n’est qu’un passage en boucle de choses du passé qu’il remouline afin de prédire un futur à venir. De par ce fait, le temps joue contre lui, d’où cette propension a toujours courir après le temps.

Or, si vous vous mettez à la place d’un EDLN ou EDL, vous verrez que si cette notion du temps leur est absente, c’est parce que justement se sachant sur un courant porteur (le vent ascendant qui frappe sur la falaise), ils se laissent porter tout en portant attention sur tout ce qui se passe en eux à chaque seconde. C’est ainsi qu’ils apprennent à avoir une maitrise de leur véhicule de manifestation, parce qu’ils savent que seule l’icité permet de ressentir à fond leur propre essence, leur propre divinité.

Le problème, donc, du shadok ou préhumain de 3D est cette mémoire du passé qui vient lui mettre des bâtons dans les roues dès qu’il veut se mettre en roue libre et découvrir le plaisir de la glisse aérienne. C’est dans ce non-lâcher prise qu’il s’emprisonne lui-même, et donc se plombe au point d’aller encore plus vite vers le fond du précipice.

Voyant ainsi ce dernier se rapprocher de plus en plus vite, il accélère sa projection vers le futur en allant encore plus loin dans ses mémoires. Il va donc aller lire tous les textes récents mais surtout les anciens, car il se dit logiquement que si c’est plus ancien c’est que c’était plus proche du commencement.

Il sent donc que chaque saut supplémentaire a été un sac de plomb en plus. En cela il a raison, parfaitement raison, mais alors dites-moi pourquoi il s’accroche autant aux photos de famille, aux photos de ses gosses (ou de lui-même) quand ils étaient gosses ? Pourquoi met-il des monuments pour commémorer des batailles, des boucheries, et qu’il est aussi fondu d’histoire au point d’aller faire du tourisme à tout va ?

Il ne se rend même pas compte pourquoi il est attiré par tel pays ou telle culture. Pourquoi il veut aller visiter certains lieux et pas d’autres. Tout ceci n’est dû qu’à ses mémoires de vies antérieures qui le poussent à revenir en arrière. C’est purement inconscient et, en tant que shadok, il le fait instinctivement car il veut revenir en arrière et rembobiner le film pour savoir où il a merdé. Il veut revenir à La Source en voulant remonter le temps.

Ainsi par le simple fait de vouloir remonter le temps et donc ses mémoires, il ne fait qu’amplifier le phénomène de projection qui ne fera que le plomber encore plus puisqu’il sera encore moins dans son icité. Alors quand on nous dit qu’il faut redevenir un enfant, cela ne veut pas dire redevenir innocent car ça nous ne l’avons jamais été.

En effet, croire à l’innocence c’est croire qu’à l’arrivée en cette vie nous sommes une page blanche. Or, le principe même de la réincarnation est justement d’effacer ce que nous avons été en transmutant tout ce que nous n’avons pas compris auparavant et qui a fait que nous nous sommes écrasés au fond du ravin.

Ainsi chaque enfant, chaque nouveau-né, est un ancien venu avec un contrat d’effacement de ce qui le plombe. Aussi, à chaque réincarnation matérielle, un petit voile d’oubli est posé afin que nous redécouvrions l’icité par justement le non-accès à nos mémoires. Ainsi, généralement nous nous souvenons peu du temps de notre prime enfance, car au lieu d’enregistrer des faits, nous ne faisions que vivre notre icité en pleine innocence.

Seulement voilà, au fil du temps, la société nous a rappelé à notre bon souvenir qu’il faut pomper et qu’il faut honorer nos ancêtres qui nous ont légués des institutions, des enseignements, des religions, des savoir-vivre et savoir être. En clair, la société de 3D4D fait absolument tout le contraire de ce qu’il faut faire, puisqu’elle te plombe en te rognant justement tes ailes…

Petit poussin deviendra poulet de basse-cour alors qu’il était un aigle en devenir. Petit bébé deviendra une pierre qui chute de la falaise alors qu’il a un parapente (une paire d’ailes) dans le dos. Au mieux, s’il a la curiosité de tirer sur la languette d’ouverture malgré l’interdiction que lui a donné la société, il ouvrira le parachute (le para-chute c’est-à-dire ce qui est contre la chute et donc la ralentissant) tout en espérant qu’il prendra conscience qu’il y a des courants ascendants.

Ces courants ascendants sont l’équivalent des anges qui sont là pour nous élever dans nos fréquences (et donc remonter, ascensionner, gravir la montagne) et ainsi donc utiliser le parachute même comme un parapente, c’est-à-dire ne plus contrer la chute mais plutôt s’élever. On appelle cela l’ascension, c’est-à-dire revenir en haut de la falaise d’une manière consciente et responsable en apprenant à jouer avec le vent et en tirant correctement sur les bretelles.

En résumé, ce sont nos mémoires qui nous plombent. Ce sont nos mémoires qui font que nous n’osons pas ou n’osons plus tenter innocemment quelque chose de nouveau. Ce sont nos mémoires qui font que nous ne sommes plus des enfants vivant leur icité. Ce sont nos mémoires qui génèrent toutes les peurs qui nous habitent.

Ce sont nos mémoires qui nous rappellent que la mort existe puisque nous nous sommes écrasés tant de fois. Ce sont nos mémoires qui ont fait que nous croyons à la mort, et donc en un semblant de vie qui est malheureusement toujours trop courte (le temps d’une chute). Ce sont nos mémoires stockées dans notre inconscient qui nous gouvernent.

Ce sont nos mémoires qui font œuvre de références. Ce sont nos mémoires dans la vie de tous les jours qui ne font que nous enterrer encore plus vite. Alors pourquoi reste-t-on encore accroché à nos mémoires ? Là est la vraie question et là se trouve la réponse. Le préhumain shadok caméraman est une caméra enregistreuse parce que justement nous avons préféré garder ces mémoires plutôt que de les balancer au fur et à mesure de notre progression à découvrir qui nous sommes.

En effet, nous avons une mémoire immédiate nécessaire pour vivre dans un environnement fluctuant, mais c’est en voulant garder des archives que nous nous sommes ligotés nous-mêmes. Or, qu’est-ce qui a bien pu nous susurrer de faire cette connerie monumentale ? Qui est le responsable de tout cela ?

N’allez pas très loin car il s’appelle tout simplement l’égo, le petit égo qui s’est transformé de fait en faux petit égo. C’est lui qui veut se définir. C’est lui qui veut s’approprier une personnalité grâce à un vécu. C’est lui qui balance son CV sur la table et qui vous balance des titres scolaires ou des titres honorifiques. C’est lui qui vous fait dire que vous êtes la réincarnation de untel ou untel.

C’est lui qui veut survivre à la chute, à l’anéantissement et donc à l’oubli. Il enregistre donc tout ce qu’il peut ainsi, même si physiquement vous quittez votre corps de matière, il reviendra se charger dans votre réincarnation future par ce que l’on appelle l’âme. Cette dernière n’est que la somme des incompréhensions que vous avez eues dans les vies précédentes, et donc la mémoire de vos peurs et souffrances.

Alors faut-il sauver son âme comme le prêche lourdement la religion ? Alors faut-il s’escrimer à la blanchir, à la purifier tout en sachant qu’en voulant faire cela vous ne faites qu’amplifier le poids du passé en partant du principe que vous êtes déjà bien sombre ? En effet, on ne peut blanchir du blanc, d’où l’affirmation qu’un nouveau-né est tout sauf innocent !

Comprenez bien que la source de tous nos maux est cette manie de vouloir conserver des archives, et donc d’acquérir une expérience. Cela est basé sur la peur et elle ne peut être que celle d’un faux petit égo. Un EDLN n’a pas peur de mourir puisqu’il est la vie en action en chaque seconde.

Ce n’est que celui qui se repose sur l’acquis qui peut voir le manque en face de lui. C’est celui qui se raccroche aux erreurs du passé qui prend peur à découvrir l’inconnu. C’est celui qui se raccroche aux bons moments du passé qui voit et prévoit les mauvais moments qui sont à venir. Il aura donc besoin de sécuriser son environnement afin de minimiser les risques d’emmerdes, quitte à refiler ses pouvoirs à d’autres…

Bref, vous voyez la spirale que nous suivons depuis des milliers d’années, et tout cela à cause d’un faux-égo qui veut perpétuer son existence qui par définition ne devrait être. Ce simple fait a suffi pour que d’autres entités virtuelles en profitent pour eux aussi arriver à se perpétuer. On appelle cela des égrégores…

Bref, mon frère, mon ami, tant que tu croiras que tu es ton corps, que tu es ton CV autant professionnel que spirituel ou que social, tu seras le shadok qui pompe, qui pompe et qui pompe ad aeternam et cela de réincarnation en réincarnation. Alors quand vas-tu décider de casser ce cycle infernal ? Dans cette vie ou dans la prochaine ? Maintenant ou plus tard ?

La balle est dans ton camp et elle l’a toujours été. Bah oui, facile à dire mais qu’est-ce qu’il faut faire exactement ? Vire tout ce que tu peux, autant mentalement que physiquement parlant, et décide de vivre ton icité comme un enfant qui se laisse porter par toutes les idées et intuitions qui lui passent par la tête au fur et à mesure que les secondes passent.

Le paradis ce n’est pas d’espérer une meilleure météo à venir, c’est d’utiliser la météo qui est pour en tirer profit naturellement et sans effort. Et pour cela, oublie ton passé, oublie ce que tu penses être et agis comme tu sens que tu dois le faire. Par ceci, j’entends, écoute ta petite voix et non ton faux-égo à travers ton mental-égo.

Ton corps est là pour vivre ce que le jeu a à t’apporter, alors n’inverse pas les choses en croyant que ton corps est là pour répondre aux peurs de ton faux-égo. Autant ton corps partira de toute façon en recyclage (car il n’est qu’un support offert par maman Urantia-Gaia), autant ton faux-égo devra suivre le même chemin puisqu’il est l’hôte virtuel de ton corps physique…

En tant qu’esprit, tu es éternel et les produits intermédiaires comme l’égo (le petit, le grand et le faux-égo), tout comme l’âme (la somme de tous tes coinçages) seront tôt ou tard transmutés, au même titre qu’un souvenir douloureux puisse être effacé définitivement quand tu auras su le sublimer.

Rien ne se crée, rien ne se perd mais tout se transforme. Alors mon frère, mon ami, transforme ce qui t’emmerde en commençant par comprendre que la bobine de film du passé est la fondation même de toute l’illusion dans laquelle tu es empêtré.

Alors en bonne intelligence, commence par ne plus enregistrer et puis ensuite, ayant découvert qu’il n’y aura plus de bobine du futur (et donc que tu pourras vivre ton icité), tu verras que tu lâcheras la bobine du passé aussi facilement que tu t’es débarrassé de ta première paire de godasses.

C’est simple mais faut-il encore vouloir le faire ? Alors es-tu prêt ? Si oui, c’est super, et si non, alors va voir ce qui t’en empêche. Décortique-le et tu verras que ce n’étaient que des raisons aussi nulles que celles d’un ado qui n’ose déclarer sa flamme à ce qui justement enflamme son cœur, son corps et ses tripes.

Déclare à La Source l’amour que tu as pour elle et tu verras que tu recevras tout ce dont tu as besoin, mais si tu doutes de cela, alors c’est le doute qui s’amplifiera en toi. Déclare ton intention. Joue de ton attention afin de prévenir des coups tordus et vicelards du faux-égo. Vas-y de tout cœur et tu verras qu’au lieu de continuer à descendre vers le bas, tu te sentiras porté par quelque chose qui te fera remonter même bien au-delà de ton point de départ.

La résurrection, c’est la naissance au-delà de la réincarnation mais pour cela il faut commencer à ascensionner, c’est-à-dire à remonter vers le haut, vers le Ciel en virant les archives du passé et surtout en ouvrant à mort ton esprit afin que les vents chauds de La Source puisse s’engouffrer naturellement et sans effort en ce parapente-papillon qu’est le thymus !

Laurent DUREAU

17 Commentaires

  1. super Laurent ! ton message rejoint le reve que j’ai fait cette nuit ,l’un explique l’autre , ne pas s’embarrasser du passé , avancer ,pas pour un futur ,mais pour le present . merci

  2. Sans compter qu’en étant dans notre icité,nous agissons en pleine conscience et évitons les culpabilités,les regrets et autres « erreurs de parcours » qui ne manquent jamais de nous freiner,de nous alourdir,de compromettre les possibilités d’un envol réussi.

    L’icité se vit quand tout ce qui a été vécu s’efface automatiquement,nous laissant vierges de références et donc libres et ouverts à tous les possibles qui se présentent.

    L’illusion nous piège dans la matière en nous baladant perpétuellement entre un hier qui n’est plus et un demain qui n’est pas.

    La réalité, Elle, ne peut être expérimentée que dans le seul espace temps qui n’est ni limité ni définissable car en perpétuel mouvement.C’est l’éternel cadeau du Présent qui n’attend que notre accueil inconditionnel et notre attention bienveillante pour se révéler et nous rendre vivants.

    Les souvenirs dont le mental se nourrit pour construire les pièges de nos projections (ou de nos prédictions!) sont autant de poids qui nous condamnent à la chute,nous privant de l’envol léger et gracieux des âmes défaites de tous ces barrages à l’Amour.

    Le mental tricote (une maille à l’endroit -passé,une maille à l’envers -futur) un filet serré où sont capturés nos Divins potentiels.

    « Fais comme l’oiseau » chantait Michel Fugain ! Jolie invitation à planer au sein de la Réalité ultime qui coule,nous traverse et nous entraîne ici et maintenant.Sage appel qui suppose de se laisser porter par les lois simples de l’unité en renonçant ,sur le champ, aux complexités insanes de l’égo qui, avec un bel orgueil,prétend maîtriser ce qui le dépasse!.

    L’humilité,étrangement,nous rend à notre grandeur .Elle n’accorde pas à l’égo le pouvoir de savoir .Elle se fait réceptacle d’une connaissance originelle,imparable et parfaite qui est ouverture et mouvement incessant et joyeux .

    L’égo est un contenant fermé ou stagnent et pourrissent des croyances erronées qui toujours nous polluent ,nous égarent de là où nous sommes et limitent honteusement « qui nous sommes » de tous temps : La Vie,la Vérité,la Voie !

  3. Bonjour Laurent et toute l’équipe.

    Tu as parlé a un moment d’Ho’oponopono, ce que je pratique depuis 1 an maintenant, qu’elle est ton expérience avec cette méthode. Y a t’il d’autres choses que l’on peut faire pour un processus d’effacement de ce type de mémoire, Khubya avait parlé a l’époque de l’inconscient, du subconscient et des programmes d’auto sabotage (collectif ?). Et s’il y a d’autres mémoires planquées, comment déloger les gêneurs?

    Merci d’avance.

    Jean-claude

    • J’ai déjà parlé de Hoponopono dans un article sur 345D, il y a fort longtemps et telle qu’elle est pratiquée maintenant, on peut dire qu’elle n’agit qu’à un faible pourcentage de ce qu’elle peut faire véritablement. En effet, la différence entre ceux qui la pratique et l’auteur qui l’a fait connaître est que ce dernier avait effectué le « retournement ».

      Dit autrement, quand tu te seras « retourné », cette méthode donnera son total potentiel. C’est à l’image d’une toile émeri (ou papier de verre). Si tu l’utilise du côté lisse, ça ne fait pas grand chose mais si par contre tu la retournes alors tu découvres sa réelle puissance.

      Bref, quand je vous aurai expliqué plus en profondeur la nature même de la boucle de l’infini située à l’intérieur de la caméra alors tu découvriras ce que veut dire être un créateur incarné et donc la puissance de la méthode du hoponopono qu’il faudra renommé au passage afin de faire la différence entre ce que tu fais maintenant et ce que tu feras prochainement. 😀

    • L’intention,l’attention,la confiance et la certitude en lieu et place des doutes et peurs qui bloquent ou falsifient la connexion !

  4. Hier j’ai fais un premier tri justement, avec l’intention de m’alléger de tout ça 👿
    alors j’ai jeté 😉

  5. Pile ! Je suis justement dans un grand lâcher-prise. Encore du travail à faire sur moi. Merci Laurent pour cet article qui tombe juste à point…

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